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Un.e habitant.e du monde et donc un.e Apatride et pour me parler, il suffit de m'écrire.

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Billet de blog 19 avril 2025

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L'Etat et l'Individu.e

L’État technocrate ne peut plus aujourd'hui accepter les tentatives d'émancipation de nos vies. Cette porte entrouverte par les révolutions sociales des dernières années doit donc être refermée.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le pouvoir sur l'Individu.e dés la naissance est la première prédation politique. Ce premier acte coercitif de l’État (celui-ci en tant que force supérieure de pouvoir) s'applique dés le départ à notre corps, car c'est alors notre vie qui éclot (et donc une potentialité de "rendement", d'assujettissement, et en reflet, une potentielle menace...).

Le corps de la nouvelle née et du nouveau né appartient avant tout à l’État et devra de gré ou de force rester sous cette coupe jusqu'à sa mort. Le contrôle des naissances par le pouvoir est de la plus haute importance. Toute tentative de s'éloigner un tant-soit-peu de ce pouvoir est pour lui une menace à traiter au plus vite, avant qu'elle ne s'aggrave... L'indépendance, l'autonomie, laissée à cet acte de mise au monde d'un.e humain.e comporte un véritable risque, car c'est avant tout un futur à prévoir. Il faut donc le placer au plus vite sur la rampe du cursus social correspondant à sa catégorie, et pour commencer le numéroter socialement (pour son bien, évidemment... pour ne pas le perdre de vue qu'il se perde).

Le pouvoir est forcément patriarcal car il s'applique en premier intérêt sur les femmes, sur leur corps, puis sur tous les corps qu'elles mettent au monde. Mais que nous naissions femmes ou hommes ou entre les deux, ce pourvoir du patriarcat nous poursuivra tout du long de nos vies. Il nous façonnera et nous asservira, nous diminuant d'autant de notre liberté et identité propre (à découvrir et laisser épanouir), c'est à dire de notre humanité et nos désir de vie et de parcours...

Les avancées sociétales émancipatrices, si récentes à l'échelle de notre cruelle histoire judéo-chrétienne occidentale, subissent aujourd'hui de terribles reculades. La réaction s'appuie en rebond des forces émancipatrices. A travers le fascisme qui monte un peu partout, le pouvoir capitaliste est en passe de rattraper tout ce qui, grâce aux révolutions sociales des deux derniers siècles, pouvait lui échapper. Tout du moins, il fait tout son possible afin d'y parvenir.

Épilogue.

Face à la destruction de notre environnement, à l'accélération du dérèglement climatique et à la vision de la finitude d'un monde (qui s'impose d'elle même), la panique s'installe et le temps se resserre pour le pouvoir, premier responsable de cette situation désespérée. Afin que ses privilèges demeurent jusqu'au bout, les visses doivent être resserrées en fonction, toutes les visses (sont inclues ces visses sans fin, qui servent de presse et de système d'extraction de nos forces vitales)...

Et s'il le faut - et il semble bien qu'il le faille -, la guerre reprendra ses droits. Et ainsi, l'Individu.e perdra définitivement tous les siens...

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