Il est toujours là, le nabot,
En monument ou en robot,
Cette âme grise et détestable,
Cette présence inaltérable.
Dans les esprits et dans les livres,
Tel un vieux fantôme sale, ivre
Et déplaisant, hantant la France,
Il exulte ses idées rances.
Là, bien cachées sous son bicorne,
De la haine trouve les cornes
Et le grand mépris pour l’humain.
Trouve aussi l’orgueil laid et vain,
La triste pompe impériale
Et le fat désir de puissance,
Vanité commune et fatale.
Waterloo sa fosse d’aisance,
Son cortège excrémentiel
De gloire frelatée, morbide.
Il pose sa main sur son bide,
Contemplant sa honte éternelle.