DIMANCHE 24 FÉVRIER À 16 HEURES rencontre avec Jean-Claude Brisseau, à l’issue de la projection
LA FILLE DE NULLE PART DE JEAN-CLAUDE BRISSEAU
France/2012/couleur/1h31
Un professeur de mathématiques retraité recueille une jeune fille en détresse. Dès lors, des phénomènes mystérieux se produisent... Apichatpong Weerasethakul, président du jury à Locarno en 2012, a décerné le Léopard d’or au film de Jean-Claude Brisseau. Pour le bonheur de tous ceux, dont nous sommes, qui aiment son cinéma depuis toujours. « L’auteur de Oncle Boonmee – Palme d’or à Cannes – ne pouvait qu’être sensible au mélange de quotidien et de surnaturel, à la présence de fantômes et de réincarnations qui composent La Fille de nulle part, film fauché (60000 euros) mais riche de sa croyance dans les puissances du cinéma. La croyance est d’ailleurs le sujet principal, avec son corollaire, le doute, de ce film écrit, réalisé, monté et mixé dans son propre appartement par Brisseau. Celui-ci joue le rôle d’un professeur de mathématiques, retraité et veuf, qui occupe ses jours à l’écriture d’un essai sur les croyances et qui se voit ébranlé par l’arrivée d’une jeune fille, Dora. Avec elle, c’est la tendance Méliès qui déboule dans le cinéma Lumière. La part documentaire qu’offre le corps massif de Brisseau dans ses propres murs et la dimension autobiographique procurent une force nouvelle aux apparitions qui ont toujours peuplé son cinéma. Leur simplicité et leur beauté (et la terreur qui nous assaille à la vision de la première) participent de ce retour aux sources qu’effectue La Fille de nulle part. » Nicolas Azalbert et Stéphane Delorme (Cahiers du Cinéma)
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