Depuis que nous avons le bonheur de ne plus voir ni entendre l'ancien Premier Ministre Manuel Valls, je souffre de savoir que ce gadget politique circule à Barcelone pour s'y construire un avenir politique. Si les Barcelonais aiment à ce point les politiciens superficiels dont les principes et la morale tournent au gré du vent, grand bien leur fasse quoique le commun des citoyens français est circonspect. 

Monsieur 6 % aux primaires socialistes de 2011 qui décroche contre toute attente le ministère de l'Interieur pour atterir en douceur à Matignon. Une belle aventure aussi improbable que merveilleuse pour un homme aussi détesté et capable de vendre ses principes à vils prix pour assouvir ses ardeurs carriéristes. 

Seul problème : ses ambitions barcelonaises affichées posent question sur la considération et le temps qu'il donne à son mandat actuel de député de l'Essone. Pendant ses voyages et ses tractations politiciennes nauséeuses, qui défend ce département de l'Essone et les administrés de ce territoire devant la représentation nationale? Les longs séjours de Manuel Valls à Barcelone donnent l'immense impression que ce mandat est une voie de garage aux yeux de l'ancien ministre censée lui laisser le temps de réfléchir pour relancer sa carrière politique en Espagne. 

Etonnant non de voir un député qui s'assoit à ce point sur ses électeurs et les méprise aussi ouvertement? Rappelons tout de même qu'il perçoit la bagatelle de 7200 euros nets par mois ainsi qu'une réserve parlementaire équivalente pour ce mandat qui lui vaut de briller par un absentéisme de mille feux à l'Assemblée Nationale. Une voie de garage rémunérée à ce prix là qui en plus lui offre un tremplin pour un ailleurs qu'il souhaite de ses voeux, c'est exactement la politique comme on la déteste. 

Un sale type opportuniste comme jamais qui défèque sur ses électeurs et nos institutions ne devrait même pas avoir eu le moindre destin commun avec le peuple de France et pourtant...