Des journaux à la déontologie inexistante, il y en a un paquet en France maintenant qu'on sait que l'essentiel des organes de presse sont détenus par une poignée de milliardaires. Mais nous les lisons quand même pour nous forger une opinion sur la manière dont est traitée l'actualité sociale de notre pays.

Et pour voir comment ces faiseurs d'opinions manipulent l'opinion publique, citons un article du Parisien de l'édition d'aujourd'hui intitulé "L'histoire du président devenu chef de guerre". Voilà un titre qui laisse pantois. Emmanuel Macron en chef de guerre, il n'y a que Le Parisien pour y croire mais tant pis pour l'objectivité et l'impartialité du traitement de l'information.

En même temps, ça nous donne l'occasion de rappeler que Le Parisien appartient à Bernard Arnaud, l'un des hommes les plus riches de la planète et proche d'Emmanuel Macron. Cet homme avide d'argent et à la philanthropie difficile à percevoir n'a pas choisi, on s'en doute, de posséder La Parisien par amour de la presse. La presse est devenue un moyen de dicter aux communicants une ligne éditoriale en phase avec les intérêts économiques et financiers de cette oligarchie financière et lorsqu'on voit Le Parisen intitulé son article "L'histoire du président devenu chef de guerre", on comprend qu'il s'agit là d'un papier partisan et sans doute même militant. La critique du pouvoir nest pas de mise au Parisien pas plus que dans une bonne partie de la presse française.

On rétorquera tout le même au Parisien que na France figure parmi les plus mauvais élèves dans la gestion de la crise sanitaire dans une étude réalisée en Australie par l'Institut Lowy de Sidney. Alors chef de guerre quand on est classé 73 ème sur 98 pays, il n'y a pas vraiment de quoi pavoiser.