Pendant que les médias se jettent sans vergogne sur le Burquini, au même moment ou les émirs saoudiens, mécènes wahabites de notre économie mais aussi du terrorisme, privatisent nos plages de la côte d’azur pour leur bon plaisir, les enjeux sociaux se meurent sous la canicule de l’oubli.
Sur leur yacht privés, point de burquinis, Cet habit est réservé aux pauvres diables qui se nourrissent de misère pécuniaire et spirituelle.
Ces émirs qui décapitent en même temps qu’ils sont promus au Conseil des droits de l’homme et de la femme,
(parce que sinon , ce n’est pas drôle !), ces émirs donc me font penser à nos élites syndicales qui revendiquent nos luttes sociales alors que les plus hautes instances de la CGT sont financées par l’argent du MEDEF.
La schizophrénie en politique est souvent la siamoise de la malhonnêteté. Notre syndicalisme au niveau national et notre CGT plus particulièrement n’échappent pas à cette maladie dont les symptômes impliquent un grand écart digne d’un Noureyef au plus haut de sa forme.
Et comme pour le Burquini, il faut faire diversion. La lutte sociale des salariés qui s’organisent est devenu le burquini de certains confédéraux qui profitent de la grogne sociale pour lever le poing en même temps qu’ils savent que sans les recettes publicitaires, qui sont en quelque sorte le voile pudique du financement patronal légalisé, ils ne pourraient se payer des bureaux à 20 000 euros…Bon, là je prends un exemple au hasard susceptible d’illustrer mon propos…certains se reconnaîtront.
Ce n’est certes pas avec le peu de recettes d’une syndicalisation en berne, cohérente avec le déclin de notre syndicalisme, que l’on peut se permettre d’assurer le train de vie confédéral.
Avec une presse française, classée au 45 e rang mondial des libertés de la presse, chacun comprendra içi que le mutisme complice des médias qui savent et qui refusent d’enquêter sur le vrai financement des syndicats correspond pour sa part à l’impérieuse volonté des grands patrons qui détiennent cette même presse.
Encore un exemple de schizophrénie, qui vient se joindre à la grande stratégie de la finance.
M.Martinez, quand est-ce que l’on syndique? On en a pas besoin? C’est accessoire ? Tant qu’on a l’oseille des patrons , on évite de travailler sur la conscience collective? C’est malin, mais pas très noble!
Bien sûr, je parle de vraie syndicalisation, avec éducation populaire, moyen nationaux , une syndicalisation revendiquée priorité de l’organisation syndicale...Un truc fou quoi ! impensable à la CGT?
Je n’évoque pas ici, vos chères quinzaines de syndicalisation factices, décrétées entre initiés, qui n’attirent que les mouches qui s’en gargarisent, pendant que les salariés galèrent au turbin, sans savoir qui est Jaures mais bien au fait de toute la consommation qu’ils subissent d’abord inconsciemment jusqu’à ce qu’ils la revendiquent.
Les salariés eux sont des victimes schizophrènes ou ou encore les nouveaux spécimen de mougeons (mouton/pigeon).
L’ignorance de notre histoire sociale, le vide sidéral de syndicalisation sont des ingrédients incontournables qui ont peu à peu transformé les citoyens en consommateurs.
Et après on se plaint à a CGT: Les jeunes et les salariés en général ne se syndiquent pas assez, il n’y pas assez de monde pour battre le pavé, les salariés sont des moutons..et gna gna gna….et gna gna gna.
Il reste même des syndicalistes qui se rêvent le grand soir et qui n’ont toujours pas compris que la nuit était tombée depuis bien longtemps, et que la lutte avait viré au cauchemar . Eux , ils ne sont pas schyzophrènes, c'est juste une hypnose caractérisée par la rougeur de leurs yeux confits.
Prenons exemple sur la lutte contre la Loi travail, symbole d’une démocratie violée par ses plus hauts représentants bien membrés, dotés de leur 49/3 pourfendeur.
Bien sûr que la lutte était belle et qu’il faut rendre hommage à tous ceux qui se sacrifient pour les autres, mais nous n’étions pas assez nombreux, malgré les records de monde et de mobilisation, nous ne sommes pas assez nombreux à nous sentir concernés, à comprendre les enjeux, à nous mettre en grève, à lutter , à militer, alors même que nous sommes les plus nombreux à subir ce viol et les conséquences de cette loi scélérate.
Cherchez l’erreur!!!
Il faut faire face à notre défaillance, à nos contradictions, vous pensez que là haut à la confédération, ils ne savent pas que la solution unique c’est la syndicalisation de masse?
Ce serait aussi au demeurant la solution financière pour sortir de ce sytème de perfusion patronale, et c’est là semble t-il que le bas blesse.
C’est que cela fait un moment que les tôliers arrosent le jardin confédéral qui abrite les nouvelles pommes pourries de la discorde!
Et oui mes camarades, du serpent, il y en a, du rampant et du reptile, grassement payé pour anesthésier une Commission Exécutive Confédérale qui ne décide plus rien depuis des années et qui reste dans l’illusion d’être l’organe dirigeant.
A la CGT, le collectif a été remplacé par le culte du chef, du galon…n’est-ce pas le comble?
C’est pourtant souvent ces même petits ou grands chefs, initiateurs d’injustice qui font de nous des militants, des syndicalistes qui organisons ce collectif qui est l'outil premier des salariés qui revendiquent.
C’est la pire des dérive, que celle du collectif qui laisse sa place à l’individu…c’est pourtant un grand classique,non?
C’est quand même pas la première fois qu’une grosse moustache rouge impose la démocratie dans l’histoire? Bon celle là elle est facile, j’avoue, mais vous m’accorderez un bon mot ou plutôt un instant de formule égoïste, l’écriture a ses exigences qu’il faut parfois contourner pour un moment futile d’onanisme plumier.
Donc, je résume, nous nous sommes « emburquer » dans un nid de serpents à sornnettes qui se mord la queue et nous n’avons que le pipeau pour tenter de les renvoyer dans leurs paniers…
Je m’adresse donne à la Commission Exécutive Confédérale pour inviter les camarades à reprendre en main l’autorité collective qui doit nous caractériser et pour rappeler aux individus, si poilus soient-ils, qu’ils ne sont pas nos chefs mais nos plus haut représentants. D'ailleurs, au passage, il serait temps d'élire une femme à la tête de l'organisation syndicale, cela nous permettrait aussi d'être cohérent avec les sempiternels voeux pieux qui dégoulinent dans tous nos congrès! je dis ça, je dis rien!!
Enfin, Prioriser la syndicalisation, en faire un débat public au service de la conscience collective , lancer le débat public de l’éducation populaire, ou même de la syndicalisation obligatoire (ben oui parce que si on ne provoque pas un peu tout le monde s’en fout, il faut aussi savoir communiquer!), permettrait de relancer l’essence de notre outil syndical.
Nous devons réapprendre à syndiquer, réinventer la syndicalisation (pas l’eau tiède!), c’est là que notre enjeu de survie réside.
Alors les camarades, on se met au boulot ou on continue à expliquer dans les couloirs que c’est la faute des autres? Militer c’est être courageux et honnête. Le reste cela s’apprend ..A bon entendeur,
Avé