Faire un bébé sera le prolongement de leur amour et fonder une famille. Après des études réussies et un travail sans soucis....le bébé tant attendu n'arrive pas!
1 an, 2 ans et l’inquiétude s'installe. Direction le gynécologue qui la suit depuis longtemps. Se réjouit pour nous et nous rassure! Commence des analyses tous les mois, pour lui et pour elle.
Le verdict tombe: une infertilité masculine. Au bout de 3 ans, cela reste dur à encaisser. Un combat s'annonce! Des compléments alimentaires pour lui, des piqûres hormonales pour elle. La PMA est envisagée avec tout le protocole qui va avec et c'est très contraignant.
Des tests, encore des tests. Elle se résout à diminuer son travail trop prenant après un échec FIV et un burn-out. Cela demande des concessions: -arrêt de sport, -plus de café, d'alcool, de soirée, grossir un peu- manger bio -oublier la cigarette, se poser et de charges mentales à diminuer..le futur père doit s'investir dans le quotidien du couple. Tout change et même la sexualité qui reste calculée. L'infirmier qui les suit nous parle de jeu mais cela reste minant et l'espoir grâce à la PMA, leur redonne le moral.
Dans tous les cas, elle veille que son mari ne se mette pas trop la pression; c'est peu dire.
La médecine a fait des progrès et doit être accessible à toutes. Connaître un tel bonheur ne doit pas être réservé aux couples hétérosexuels. TOUT LE MONDE A LE DROIT A CE BONHEUR.
Selon-moi la GPA ne devrait pas être interdite. Pourquoi interdire de rencontrer le vrai grand amour et pour toujours? Cela ne reste pas juste: Un homme qui offre son sperme et se reproduit selon son souhait, cela reste normal mais une femme c'est une marchandisation de son corps alors qu'elle aide une autre famille à réaliser un rêve! Toujours la même histoire....d'égalité que l'état Papa oublie et dirige.
Et pourquoi l'adoption est-elle si longue? Alors que tant de petits bouts le méritent et traînent dans des centres si froids que la visite d'une DASS reste une épreuve pour beaucoup.
