Il est important de comprendre que l’alcool est une des drogues les plus dangereuses qui existent. Et il ne s’agit vraiment pas d’une exagération.
Les statistiques ne mentent pas. Si vous demandez au CDC – Centers for Disease Control and Prevention, l’organisme de veille sanitaire américain – environ 88 000 personnes sont mortes rien qu’aux États-Unis, chaque année, entre 2006 et 2010, à cause de l’alcool.
L’alcool est dangereux de nombreuses façons. On pourrait affirmer qu’un des plus grands dangers tient à l’acceptation générale de l’alcoolisation sociale excessive. Quelques verres en boîte et c’est techniquement du binge drinking, alors que la vaste majorité des gens diraient simplement « se lâcher un peu ».
Être ivre est considéré comme une expérience normale, voire même faisant partie intégrante de nombreuses cultures. Aucune fête de mariage considérée comme réussie ne s’est pas terminée par des hordes d’invités fortement enivrés se permettant de se comporter de manière assez peu orthodoxe.
LE CANNABIS À LA RESCOUSSE
Une récente étude de l’Université de Colombie Britannique à Vancouver a découvert qu’environ 50 % de tous les consommateurs de cannabis médical avaient délibérément fait la demande d’une carte de cannabis médical afin de substituer l’herbe à l’alcool.
Cette donnée est une indication phénoménale que la légalisation du cannabis à elle seule pourrait fortement réduire les statistiques catastrophiques liées à l’abus d’alcool et même renforcer les stratégies de prévention des risques.
De plus, un article publié dans le Journal of Neuroscience a conclu que le cannabis agissait comme bouclier neuroprotecteur contre les dégâts déjà provoqués par l’alcool dans le tronc cérébral. De plus, les auteurs suggèrent que l’herbe atténue fortement les graves symptômes de manque et facilite le chemin de la guérison totale.
Une chose que l’alcool fait très bien, c’est de perturber l’équilibre neurochimique naturel dans le cerveau, en augmentant la dopamine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique). Il réduit aussi fortement la prévalence des récepteurs CB1, ce qui est dévastateur pour les concentrations d’endocannabinoïdes. C’est là où des cannabinoïdes comme le CBD entrent en jeu, en représentant une excellente stratégie pour aider à rééquilibrer les aspects chimiques du cerveau.