Amis, plein de mes bons amis connus et inconnus,
bonsoir affectueusement.
Je vous dis bonjour, en vous signalant ici le billet précédent que je viens de poster "Mali: Chronique d'une recolonisation annoncée".
L'ayant envoyé à Médiapart le 4 avril dans l'espoir de son passage en "Une", et ne recevant pas d'écho, je le poste aujourd'hui sur mon blog, délaissé souvent par manque de temps: ne m'en veuillez pas !
Une dame de valeur, goutte à goutte emploie son temps à nourrir espoir et dignité des siens, dans le sens le plus large qu'il puisse se concevoir: concevez "le genre humain" comme "les vôtres", et conjuguez ceci au quotidien ...essayez, vous aurez la mesure.
Aminata Traoré, pour ne pas la nommer, a publié le 4 avril ce manifeste, qui, très certainement, dérange.
Sur les sites suivants également vous pourrez le consulter, et lire ce qui concerne les actions des amis, collaborateurs, d'Aminata Traoré, à Bamako et ailleurs.
Entre démonstration des conséquences de l'intervention en Lybie, et exposition de la conscience et de la lutte des femmes Maliennes, au quotidien d'un peuple, ce manifeste émouvant et provocant permet l'ouverture vers un regard différent du nôtre.
Serait-il sacrilège de pratiquer l'exercice qui consiste à se décentrer de soi-même, un instant, pour tenter de comprendre la grille de lecture, la conception des valeurs de l'autre, d'un autre, ...au risque de le trouver très proche de nous ?
Au risque de trouver enfin à l'autre la légitimité de s'occuper de lui même ? De ses âmes, culture, histoire et appartenance ?
Merci à vous de le lire,
avec mon coeur je vous envoie mes pensées proches, sans distance, assurément, sans distance.
Claire.