Depuis le début de l’année, les parents d’élèves me disent qu’ils ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois. Les impôts des familles montent en flèche…on supprime les bourses au mérite, qui soutenaient les bons élèves issus des foyers les plus modestes...
Le gouvernement, qui s’apprête par ailleurs à investir des fortunes pour acheter des tablettes numériques chinoises aux collégiens, cherche encore des économies ? Qu’il lise le dernier Journal Officiel, il y trouvera le nombre hallucinant des décharges syndicales dans l’éducation nationale : 1.873 Equivalents Temps Plein (ETP), soit, en prenant le coût moyen annuel d’un enseignant, hors pension, plus de 80 millions d’euros ! Auxquels s’ajoutent, bien entendu, les millions des subventions directes…
Il y a trois ans, un rapport sénatorial estimait à 4 milliards d’euros le chèque que la collectivité faisait annuellement aux syndicats, qui représentent, public et privé confondus, à peine 8% des salariés. 4 milliards… si les syndicats se mettaient à fonctionner sur les seules cotisations de leurs adhérents, combien d’élèves en difficulté pourrait-on aider avec cette manne ?