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Billet de blog 25 août 2014

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LE COUP D'ÉTAT PERMANENT

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

« Il y a en France des ministres. On murmure même qu'il y a encore un Premier Ministre. Mais il n'y a plus de gouvernement. Seul le président de la République ordonne et décide. Certes les ministres sont appelés rituellement à lui fournir assistance et conseils. Mais comme les chérubins de l'Ancien Testament, ils n'occupent qu'un rang modeste dans la hiérarchie des serviteurs élus et ne remplissent leur auguste office qu'après avoir attendu qu'on les sonne. »

Le Coup d'État permanent, François Mitterrand, éd. 10/18, 1993, partie 2, chap. II, p. 113

Traduit en clair, ta gueule ou dégage. C'est le principe fondamental de la Vème République. Il n'y a pas, dans ce système de gouvernement, le moindre interstice dans la majorité en place pour une expression différente de celle du monarque élu tous les cinq ans.

Après avoir dénoncé le « pouvoir personnel », François Mitterrand en a usé et abusé avec délices. En ceci réside le péché originel des Socialistes. Ce qui se passe aujourd'hui, avec le licenciement des dissidents Montebourg, Hamon – et d'autres ? - n'en est que la suite logique, avec un paroxysme inédit, prélude inéluctable à la disparition de la Gauche de gouvernement.

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