Je sais pas vous, mais moi je trouve que ça ne rigole pas en ce moment. Examinons un peu les faits.
Le gouvernement envisage tout un tas de nouvelles économies en raclant les fonds de tiroir : réduction de la durée du congé parental et de la prime de naissance ; augmentation de la CSG sur les retraites ; gel des prestations familiales. Les banquiers, les indigestionnés du bonus et autres rentiers ne seraient pas visés. Ils sont choyés par les employés qu'ils font élire tous les cinq ans à l'Élysée, Matignon, aux Palais Bourbon et du Luxembourg.
Le de Funès de la politique fait son retour sur les plateaux de télévision, plus agité et menteur que jamais, nous servant à nouveau son boniment usé de vieux clown refusant de quitter la scène comme tant de ses coreligionnaires qui nous escroquent depuis des décennies. Manuel Valls, le Président de la République par défaut est allé offrir sa collaboration à Maîtresse Angela, tel Pétain se rendant à Montoire pour baisser son froc devant Adolf en 1940. Le MEDEF se torche le cul, avec le code du travail pendant que les actionnaires des sociétés d'autoroute se goinfrent en vidant nos poches.
Pendant ce temps, le Père François, chevauchant son Rafale, s'en va tirer son coup en Irak. Il paraît que ce que l'on nomme pudiquement les « opérations extérieures » nous coûtent annuellement 1 milliard d'euros, qui viennent aggraver le déficit de la France, déficit qui nous est reproché avec véhémence par la Margrave de Berlin qui se garde prudemment de toute aventure proche-orientale, soucieuse de la bonne santé de sa cassette. Au passage, soulignons le fait que, pendant que la France fait le gendarme en Afrique et au Proche-Orient, à nos frais, les Chinois et les Amerloques, eux, y font du gros business...
Terminons la liste avec l'ablation au couteau de la tête de notre compatriote Hervé Gourdel, par de sinistres guignols qui rêvent d'instaurer un infernal paradis dont ils seront les geôliers. Comme tous les autres fascistes et autres nazis qui les ont précédés, leur rêve est de faire notre bonheur malgré nous tout en se faisant un maximum de thunes.
Bref, comme dirait le Ministre des finances, « ça sent le sapin. »
Cette rentrée a un goût sinistre. Vu par la lorgnette de mon trou normand, ça sent un peu la fin d'un monde. Et les fins de monde, ça se passe assez mal en général. On l'aura deviné, je n'ai pas envie de rigoler en ce moment.