L'histoire, un couple de fleuristes afro-antillais, Salimata et Paul Aloka, sont candidats à l'adoption ils sont informés qu'un bébé leur est confié.
L'adoption est un parcours du combattant en temps "normal"
Le réalisateur corse la situation
Le directeur de l'organisme les prévient ,il ne s'agit pas d'expérimentation..."
Les Aloka sont noirs , puisque afro-antillais (si vous avez suivi!) , le bébé ,Benjamin,agé de 6 mois a les yeux bleus ...et est blanc
Ce qui ne gêne pas les parents adoptifs.
Il n'en va pas de même avec l'entourage!
La présentation de Benjamin au reste de la famille est un grand moment
Les grands parents,Mamita et Ousmane sont sous le choc!
Ils avaient deja décidé du prénom,Lamine, "selon la tradition", et surtout, pas de congolais!
Les bisbilles et vannes entre antillais et africains sont évoquées ainsi que celles entre générations
Les quiproquos "la maman n'a pas pû venir,, c'est vous la nounou?"font sourire!
Les services sociaux ne sont pas en reste.
Madame Mallet,responsable du suivi, qui n'était pas très favorable à "l'expérience" fixe des RDV ,par exemple le mardi, et débarque sans prévenir le lundi,"car elle était dans le quartier"
La fin, heureuse (tant pis ,je spoile!) est plutôt optimiste.
Mais comme le fait remarquer Lucien-Jean Baptiste,c'est un conte, et le réalisme n'est pas forcément au rendez vous
Cf, la cruauté dans les contes de Grimm, "Bambi" et autres" Petit Poucet", sans parler du sadisme du "Conte des Milles et une nuits"
La boucle est bouclée quand, de passage dans les locaux de l'organisme,Salimata et Paul découvrent leur photo de famille accroché au mur comme preuve d'une "expérience" réussie