; comportements témoignant d’un degré de narcissisme et d’agitation peu communs…Narcissisme et agitation déjà mentionnés à propos des « vrais »Dalton :l’histoire a tendance à se répéter. -break- Ces Dalton originaires, dont on peut voir une photo sur le web, sagement allongés sur des planches, juste après leur tentative manquée de dévaliser les deux banques de Coffeyville . Cela se passait le 5 octobre1892.
De nos jours, Jo Dalton incarne l’un de ces personnages, mais dans une fiction contemporaine bien connue. Un descendant imaginaire en quelque sorte. Or il se trouve que les Dalton aborigènes, très prolifiques, ont eu de nombreux descendants dont certains ont immigré en Europe, mais qui, étant donné leur ascendance abominable, ont pris, au cours des générations, des pseudonymesvariés : Sarkozy,Darcos, Kouchner… etc., etc…
Toutefois l’esprit de clan demeure prégnant : « Dalton » patronyme tribal et tripal, rassemble, dans une association tenue secrète, les différents nom d’emprunt. Ce qui donne : SarcoDalton, FilloDalton,KouchoDalton, DarcoDalton, AlègroDalton etc. etc. Lorsque deux Dalton se rencontrent, ils se flairent ; leurs gènes entrent en synergie — les Dalton sont des « accros » de la génétique — ils se repèrent dans l’instant. Il ne leur reste plus alors qu’à se confirmer leur appartenance à la toile — daltonienne — par des gestes et mouvements qui signifient « D.A.L.T.O.N. » dans l’alphabet des sourds-muets. C’est pourquoi les sourds-muets, soupçonnés de pouvoir dévoiler ce secret, ne sont jamais élus à l’Assemblée Nationale, encore moins recrutés au gouvernement.
Ces informations en notre possession, nous allons percevoir d’une tout autre manière les faits et gestes des membres du gouvernement et leurs relations… Car, si le clan voue une dévotion inconditionnelle aux désirs et lubies de SarcoDalton, tous les coups — des coups les plus bas aux coups de pied de l’âne — ponctuent les échanges. Ainsi le veut la tradition car ainsi se comportaient les ancêtres morts au combat. Seul SarcoDalton est intouchable comme son nom ne l’indique pas, suite à une malencontreuse inversion de lettres — le c et le r — dans son nom, par le greffier de l’ECS (État Civil Secret) du clan. Greffier veule et dévoué mais relativement inculte, à l’image de la plupart des Dalton…
Après avoir situé à grands traits l’histoire vraie du clan daltonien, j’en viens à mes préoccupations, ou plutôt à mes inquiétudes actuelles… Je pensais connaître le degré d’arrogance de SarcoDalton, de même que sonmépris pour ceux qu’il domine, de ceux qui n’appartiennent pas à l’élite bling-bling devant laquelle il parade, tel un petit dindon de basse cour se prenant pour un paon à crête… Je pensais connaître ce personnage cauteleux et retors… et bien je me trompais : je viens de découvrir qu’il est pire !
Pire, parce que la seule détermination de ses actes ne se fonde désormais que sur son bon plaisir, sans autre justification consciente ni quelconque concertation : dites-moi à quoi sert ce pauvre FilloDalton censé conduire la politique du gouvernement. SarcoDalton ne daigne s’intéresser qu’aux laudateurs qui l’encensent tels KouchoDalton, soi-disant de gauche autrefois, sympathique lorsqu’on l’apercevait avec un sac de riz sur l’épaule … ou DarcoDalton, prétendu agrégé, qui échoua un jour, à la télé, à conjuguer un verbe au futur antérieur et fut incapable d’utiliser la règle de trois pour de résoudre un problème du niveau du CM1… Au fait, qu’est devenu le prof de français — sans doute un homonyme — inculpé dans une affaire de fuites au baccalauréat, en juin 82 ???
Ce qui me fait peur donc, c’est que la politique de la France soit directement l’expression des désirs et du fonctionnement mental d’un individu, tellement imbu de sa personne et tellement englouti dans son fantasme de toute puissance narcissique, que je tremble pour l’avenir de mes descendants et aussi des autres jeunes bien sûr… Souvenons-nous du siècle dernier… et encore aujourd’hui… regardons autour de nous ! Certes, dans la vie politique… il y a des normes et des règles qui encadrent les décisions des acteurs… du moins jusqu’à un certain point… Et ce qui me gêne dans le clan de SarcoDalton, c’est que la bande des lèche-culs qui l’entourent, utilise une bonne part de son énergie pour infléchir ces règles, voire les contourner, et ceci dans le but ultime d’entrer dans l’aréopage au service de celui qui aurait tendance à se prendre pour le dieu Arès …
Ces propos pourraient sembler exagérés, voire tendancieux… Or ils ne le sont pas : je présente d’abord un exemple, dans l’exposé duquel je ne suis pour rien puisqu’il a été rédigé par une très sérieuse et très responsable fédération de Parents d’Élèves… exemple qui rend compte de l’ « étatd’esprit » et des modalités de fonctionnement d’un système. Dans une dernière partie, j’essaierai de montrer le caractère systématique de ces modalités de fonctionnement qui ne peuvent présager que des catastrophes dramatiques…
MAIS...
(Info de la FCPE)
Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, SarkoDaltonveut imposer une réforme géniale. SarcoDalton a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. Un cadeau sympa… non ?
Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces écoles, très cotées, étaientjusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissementspublics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint dessommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17000 euros —le record— à San-Francisco. Au diable l'avarice!
Pour les expatriés modestes, un système de bourses, plutôt généreux, est déjà enplace. À New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an —pas vraiment le SMIC— pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un quart desélèves dont 20 français bénéficient d'une bourse. Mais pour SarcoDalton, ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande expresse de l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse ! À la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, etainsi de suite. "J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué SarcoDalton, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français." Encore merci !
Mais générosité pour qui? À Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs expat' si l'Etat régale? Un coût qui fait boum. Au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien gardée d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard". D'ici dix ans, appliqués du lycée jusqu'au CP (sans parler dela maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la bagatelle de 713 millions d'euros par an ! Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux établissements, pas la gratuité.
Mais pourquoi SarcoDalton s'est-il lancé là-dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer! Auditionné par le Sénat à la fin juin, KouchoDalton n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire endeux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, SarcoDalton n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à lagratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger.
Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !
SarcoDalton souhaite unjoyeux Noël et une Bonne année au « petit peuple » de France…
La crise est là, la récession s’installe, lesusines s’arrêtent…écrit Renaud Dély dans « Marianne » et les français de base comptent et recomptent leur monnaie avant de passer à la caissepour payer leurs achats de Noël… Heureusement la hotte de SarcoDalton est pleine : non le Père Noël de l’Élysée n’est pas une ordure. Il est généreux, prodigue même … mais seulement pour ses amis, les vrais, ceux quil’ont réellement soutenu… Au pied du sapin, c’est d’abord la « bande du Fouquet’s » ; celle des riches « décomplexés » qui va trouver de quoi festoyer :
- le gros paquet bleu là « Pour Martin Bouygues »… c’est écrit sur l’étiquette… ah oui : la suppression de la publicité sur les chaînes de service public… idée de génie qui sera imposée coûte que coûte, par décret s’il le faut, puisqu’elle a été suggérée par le livre blanc de TF1 comme le confirme le Nonce Paolini. Au fait quel ADN se trouvons-nous dans les cellules du Nonce et du Martin ? À vérifier auprès de l’ECS… Mais oui !… puisque SarcoDalton ajoute des cerises sur le gâteauBouygues : il relève les seuils de concurrence pour les marchéspublics : jusqu’à 20 000 euros plus besoin de contrat, et jusqu’à 206 000 euros plus question d’appel d’offres pour les marchés publics… Tope là…l’affaire est faite… Plus de concurrence… ou seulement pour sauver lesapparences…Ils sont des nôôôtres…IIs sont du clan Dalton comme nous ôôtres !!!
- Et là, l’autre paquet, là à droite, pas mal non plus : « Pour Serge Dassault » . Serge Dassault, 83 ans, inscrit à l’ECS sous le nom de PapyDalton. Sacré cadeau de l’État pour lui : il reçoit les 20% que le groupe Alcatel détenait dans lecapital de Thales. PapyDalton prend ainsi le pouvoir chez le spécialiste de l’électronique de la défense… Et ceci, sous le nez de EADS dont l’État détient pourtant encore 15% du capital…N’est-ce pas risqué d’accentuer ainsi la privatisation d’un secteur clé de ladéfense ? Mais qui mieux que PapyDalton peut défendre les intérêts supérieurs du Pays et sa sécurité? Sûrement pas l’État démocratique… Alors buvons à la santé de Papy !
- Et le gros paquetrouge auprès dusapin : « À Nanard fidèlement »… Mais oui… les presque 400 millions d’euros attribués à Tapie dans l’affaire du Crédit Lyonnais, suite à un arbitrage miraculeux inspiré par SarcoDalton. L’heureux gagnant viendra exhiber ses talents de comédien dans un remake d’Oscar, pièce de boulevard relooquée par Tapie lui même, le soir de Noël, sur France 2, la TV du service public. Cette mêmeTV publique à qui l’on vient de sucrer 800 millions de recettes publicitaires… Faut bien distraire le petit peuple à bon compte…
- Et l’énorme paquet doré, étincelant et ventru : « Pour Dominique Desseigne », le président du groupe Barrière, celui qui accueillit les agapes triomphales au Fouquet’s, le soir du 6 mai 2007… Venu se plaindre à l’Élysée, de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, de la crise économique, de la concurrence accrue de la Française des Jeux… Une seule solution : ouvrir à la concurrence les jeux d’argent en ligne sur internet… Message reçu 5/5. SarkoDalton vole au secours de ces milliardaires anémiques : dans quelques jours, ces casinotiers pourront se lancer sur ce nouveau marché en commençant par les parties de poker… tandis que les petits épargnants qui avaient placé quelques économies sur leur livret A, verront leurs maigres intérêts réduits de 50%… Faut bien redorer le standing des milliardaires…
La liste est longue des faveurs accordées au clan des Dalton et aux amis du clan allant de l’assouplissement des règles d’urbanisation afin que l’ami Clavier puisse construire une nouvelle villa àPunto de Oro, une baisse ciblée de la TVA sur les disques des compositeurs du clan daltonien, de porter le plafond de la réduction d’impôts de 12 000 à 15000 euros pour les ménages aisés disposant d’employés à domicile (7 500 euros d’économie pour 3 % des français) etc. etc.Je renvoie les lecteurs intéressés à certains journaux lucides comme Marianne, et notamment à l’article de Renaud Dély (N° 608) où j’ai puisé les exemples ci-dessus. Je paraphrase certes… mais il est des choses qui peuvent — et même qui doivent — à mon sens, être répétées… et l’apparente désinvolture avec laquelle les choses sont dites ici ne doitpas estomper leur vérité et leur sérieux…
Que faire devant tant de cynisme et d’impertinence à l’échelon d’un État ? Les Dalton originaires ont fait preuve d’un moindre cynisme et d’une désinvolture relative et à un échelon restreint que nous appellerions aujourd’hui familial ou artisanal … Avec les descendants actuels, les injustices et les escroqueries sont amplifiées à la dimension d’un système politique… et même au-delà à la dimension d’un système financier et économique international dans lequel une petite partie des possédants, gangrenés par l’amoralisme du toujours plus, s’approprie les richesses au détriment des autres et notamment des plus démunis. L’exemple le plus criant est sans doute celui de Bernard Madoff, l’ancien patron du Nasdaq. Il aura réussi à berner les plus hautes autorités financières — qu’on a beaucoup de mal à ne pas considérer comme complices — pour une somme de 50 milliards de dollars : l’équivalent du salaire annuel de 4 millions de smicards. Ces 50 milliards, envolés on ne sait encore où, seront, en fin de compte payés par les plus faibles, les plus démunis… qui devront se nourrir à l’aune des « plans sociaux », des délocalisations, du chômage…
Modèle de fonctionnement admiré et suivi par les Dalton de chez nous, bien qu’ils s’en défendent ce qui révulse certains journalistes politiques : « Mais c’est à l’assassin qu’il faut hurler. Aux dangereux pyromanes qui balancent des grenades incendiaires sur les fondements mêmes, sur les soubassements idéologiques et mythologiques où reposent les structures de l’économie néocapitaliste. » (Domenach et Neuman in Marianne,609-610).
En regard des « assassins » et des « pyromanes » actuels les Dalton originaires font quelque peu figure d’enfants de chœur. Entre 1888 et 1892, ils ont à leur actif des vols de chevaux, les attaques réussies de 5 trains dans le Kansas sans que jamais ils s’en soient pris aux voyageurs, peut être aussi quelques banques… Jusqu’à ce jour fatidique du 5 octobre 1992 où l’attaque avortée des deux banques de Cofferville fit huit morts dont quatre Dalton.Les Dalton ont payé leur dette…
Quelque part, je m’en veux de salir leur mémoire en les réincarnant dans les personnages de pouvoir impliqués dans des affaires à grande échelle. Affaires que renieraient les ancêtres Dalton qui eux respectaient les gens d’en bas, ceux qui peinent pour vivre, les pauvres, les oubliés…
Toutes mes excuses donc aux vrais descendants des Dalton de salir l’honneur de leur lignée en donnant à penser que leurs ancêtre spouvaient être aussi pourris que ces richards insolents qui détiennent aujourd’hui les pleins pouvoirs…
Les Dalton, les vrais, conservaient des sentiments humains… De toutes façons, ces Daltons originaires ont largement payé leur dette …
