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Billet de blog 19 juin 2016

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Gattaz Ardisson, ça pue les t'es rien...

Ce samedi soir, portes ouvertes et tapis rouge(!) à Gattaz dans l'émission du chien-chien à Bolloré.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Samedi 18 juin, dans "Salut les terriens", Ardisson accueillait, entre autres, l'héritier Gattaz, venu faire la promo d'un "livre" dans lequel il se raconte depuis tout petit...( penser que ça intéresse suffisamment de monde, déjà est admirable...)

Ce fut bien entendu l'occasion d'entendre tout un tas de saloperies libérales, un vrai festival ouvert avec une rubrique de l'émission, "désintox", qui argumenta  pour justifier les millions versés aux "grands patrons", le Gohsn en tête. Mais bon, rien que de très ordinaire dans cette émission, sur cette chaine, pas de quoi se lamenter.

Non, ce qui m'a fait rire, c'est l'incapacité des deux comparses à penser un monde différent de la représentation égocentrée qu'ils en ont : il y eut, passage obligé, un moment où Ardittaz, appuyé par Gattisson (à force je confonds),  cracha son venin sur les manifestants opposés à la loi El Khomry, en relevant avec force indignation que se trouvaient même dans les rues des manifestants qui n'avaient rien à y faire! Tous ces fonctionnaires, ces agents de la fonction publique, pas concernés par la loi, trouvaient là un moyen d'en foutre encore moins que d'habitude en allant grossir indûment les rangs des cortèges.

Commme s'il était impossible à ces deux là d'envisager que chacun de ces feignants de fonctionnaires n'avaient pas qui des enfants pour lesquels se battre, qui des membres de la famille concernés et en lutte, ou tout simplement qu'ils exerçaient là une solidarité citoyenne.

Le monde des Ardisson Gattaz est bien étriqué qu'il se limite au pourtour de leur nombril...

ps : Arriva Stéphane Guillon, pour sa chronique "humour". Du temps où il officiait à la matinale de France Inter, avant de se faire dégager par Val, je suis bien sûr que le Guillon d'alors n'aurait pas manqué de vitrioler ce Gattaz. Là, rien, pas un mot. Il annonça triomphalement qu'il passait avec Ardisson et bagages sur D8 à la rentrée. Il avait déjà autour du cou la marque du collier.

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