Ce vendredi 30 juin 17, la Chancelière Allemande, Madame Merkel, inaugure, pour du
« Beau monde européen », l’Opéra de Hambourg dont de nombreux et brillants
reportages photographique ont été diffusés faisant suite à l’achèvement des travaux.
Pratiquement à la même période était inaugurée « La Seine Musicale » sur l’emplacement des anciennes usines « Renault à Billancourt » destiné également aux musiques du monde.
Et ce 30 juin c’était le jeune pianiste sud-sud coréen Seong-Jin Cho, élève de Michel Béroff,, bardé de Prix (dont celui de Varsovie) dans un programme Mozart, Chopin.
Un Mozart rare, la « Sonate k332, » que le compositeur écrivit en rentrant d’un voyage, peu bénéfique, de France. Du reste Mozart demeurt davantage dans ses compositions concertantes, soit de nombreux et inoubliables opus que connaissent bien le mélomanes.
Un air cependant franchit la barrière un peu grisaille d’une codification où notre artiste ne retrouve pas ses coutumiers élans, son chant merveilleux, ses inventions.
Chopin et ses « Ballades »
La « Ballade » est très ancienne, British (notamment la « Ballade Royale, L’Allemande » Et même au 20°Siècle certains compositeurs ont tenté la ballade ! Pour un spécialiste tel que J.J..Eigeldinger * c’est Frédéric Chopin qui a donné son statut au genre. Et ce soir du 30 juin il interprétait les « 4 Ballades », véritable trésors pianistiques. Impressionnés nous l’avons été !
La virtuosité du jeune Sud-Coréen demeure sans limites.
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Pour autant deux dames du public n’ayant aucun air de novice nous font part de leurs déceptions : « trop brutal et par suite, trop fouillis.
Lorsqu’on écoute « The Chopin Collection et Arthur Rubinstein » , relativement ancien l’on est frappé par la clarté entre les mesures. Même perception avec Wladimir Horowitz ** (DG 2010).
Notre relative méconnaissance de l’Univers Chopin explique sans doute notre fascination pour la maîtrise de Seong-Jin Cho dans les cavalcades de ses Ballades.
Claude Glayman
- Livre essentiel : Jean-Jacques Eigeldinger : « L’univers musical de Chopin » - Fayard,
- 2000, 367 p. 180 f.