claude glayman

Abonné·e de Mediapart

168 Billets

0 Édition

Billet de blog 3 octobre 2017

claude glayman

Abonné·e de Mediapart

SHAKESPEARE, VERDI, NOUS CRISPENT DE RIRE DANS FALSTAFF

claude glayman

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

«  Shakespeare/ Verdi : nous font grincer de rire dans/ Falstaff mais revenons au monde des vivants, des humains qui, Verdi le crie de tous ses sons chantés, musicalisés (admirablement) : «  Ce monde est une grosse farce ! Qu’on se le dise fût-ce dans le brouhaha des grosses caisses se renvoyant , ce qui semble une découverte. » Ainsi cette hisoire de commères et d’une grosse bedaine, à l’égo aussi ample. Lequel a fait l’objet d’autres têtes d’affiches, tant chez d’autres musiciens de moindre rang que chez le le grand finaliste William Shakespeare. Et que Guiseppe Verdi, peu avant de quitter notre bonne terre. a adopté

Suprême chef d’œuvre, mais ici sans mise en scène, ni décors ; ni la nature du gros arbre du 3° acte, pendant naturel de Sir Falstaff, soit Ambrogio maestri, une découverte de l’illustre metteur en scène Giorgio Strehler à la Scala de Milan en 2001.

Illustration 1
Ambrogio Maestri

Depuis lors il a participé à d’innombrables spectacles. Comme spectateur il m’a           

semblé posséder certains traits de Jean Gabin, mélange de « vulgaire » et de profonde gravité.

Ses plaintes d’avoir été enfermé dans le panier jeté par les commères. Atteinte également à sa dignité de grand « égo » reconnu et admis dans le jeu avec ses dames. On y a reconnu Barbara Frittoli, si on peut dire née « Mozartienne » ; lors de la saison 17/18 elle poursuit une grande carrière internationale. La prononciation de son nom décline volontiers les sons et sens de son talent.                              

Une partie, la plus longue, d’un sens à la Marivaux mais moins distingué.

Illustration 2
Lisette Oropesa
C’est de là que Falstaff tient sa réputation. Ce « macho » pur sang affiche pourtant une allure de « grand seigneur ». Mais les petites dames de « Windsor » ne   s’en laisseront pas conter aisément. Miss Meg, Ford, Quickly , leurs jeunes enfants dont les adultes entendent combiner les épousailles d’autant que la garde de leurs maris, problablement aussi machos que le « Grand Seigneur », veillent au grain.

Il convient de souligner la qualité de cantabile de tout ce vaillant monde. Sans compter leurs qualités d’acteurs , individuellement ou en groupe ,.Appuyé par un Orchestre de Paris que Daniel Harding a vivifié, attentif aux détails d’une vraie partition d’opéra mais aussi aux élans d’une partition particulièrement tonique, et même irrésistiblement.

Au point que l’auditeur croit profondément que le monde est une farce, n’est qu’une farce.   Claude Glayman

   .

* Giuseppe Verdi, « Falstaff » - Version de concert. Orchestre de Paris. Dm Daniel Harding. – Philarmonie de Paris. 1er Octobre 2017.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.