« Shakespeare/ Verdi : nous font grincer de rire dans/ Falstaff mais revenons au monde des vivants, des humains qui, Verdi le crie de tous ses sons chantés, musicalisés (admirablement) : « Ce monde est une grosse farce ! Qu’on se le dise fût-ce dans le brouhaha des grosses caisses se renvoyant , ce qui semble une découverte. » Ainsi cette hisoire de commères et d’une grosse bedaine, à l’égo aussi ample. Lequel a fait l’objet d’autres têtes d’affiches, tant chez d’autres musiciens de moindre rang que chez le le grand finaliste William Shakespeare. Et que Guiseppe Verdi, peu avant de quitter notre bonne terre. a adopté
Suprême chef d’œuvre, mais ici sans mise en scène, ni décors ; ni la nature du gros arbre du 3° acte, pendant naturel de Sir Falstaff, soit Ambrogio maestri, une découverte de l’illustre metteur en scène Giorgio Strehler à la Scala de Milan en 2001.
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Depuis lors il a participé à d’innombrables spectacles. Comme spectateur il m’a
semblé posséder certains traits de Jean Gabin, mélange de « vulgaire » et de profonde gravité.
Ses plaintes d’avoir été enfermé dans le panier jeté par les commères. Atteinte également à sa dignité de grand « égo » reconnu et admis dans le jeu avec ses dames. On y a reconnu Barbara Frittoli, si on peut dire née « Mozartienne » ; lors de la saison 17/18 elle poursuit une grande carrière internationale. La prononciation de son nom décline volontiers les sons et sens de son talent.
Une partie, la plus longue, d’un sens à la Marivaux mais moins distingué.
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Il convient de souligner la qualité de cantabile de tout ce vaillant monde. Sans compter leurs qualités d’acteurs , individuellement ou en groupe ,.Appuyé par un Orchestre de Paris que Daniel Harding a vivifié, attentif aux détails d’une vraie partition d’opéra mais aussi aux élans d’une partition particulièrement tonique, et même irrésistiblement.
Au point que l’auditeur croit profondément que le monde est une farce, n’est qu’une farce. Claude Glayman
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* Giuseppe Verdi, « Falstaff » - Version de concert. Orchestre de Paris. Dm Daniel Harding. – Philarmonie de Paris. 1er Octobre 2017.