Ils sont presque contemporains, Richard Strauss 1864/1949 et Romain Rolland 1870/1954, soit une première partie jusqu’à 1924 fin des succès opératiques et orchestraux. A l’occasion de la créations à Paris de « Salomé » (d’après Oscar Wilde) pour des raisons de traduction du

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livret en langue française. Ainsi que pour « Salomé » de Mariotte;*un Français qui posait des problèmes juridiques. La collaboration des deux artistes fut excellente. Tant la personnalité et l’art de Richard Strauss marquèrent le musicologue français. Celui ci déclara « souhaiter se mettre à son service » ils communiquaient par correspondance dans une commune admiration/notamment pour Richard Wagner et sa dramaturgie. L’énergie de Zarathoustra du germain lui rappelait sa propre découverte de la « Renaissance Italienne. » Jean-JacquesJ Velly recense certains jugements de R;Rolland sur des oeuvres de R..Strauss / Don Juan / oeuvre supérieure, avec une ardeur boursoufflée / : Salomé : l’oeuvre la plus parfaite de R.Strauss./

Le Chevalier à la rose : le meilleur de lui-même, l’homme et le musicien./ Guntram : le réveil orgueilleux de l’individualisme.\ Ainsi parle Zarathoustra : complexité obscure." Don Quichotte : Tour de force, progrès seulement pour la technique du musicien/. Salomé : L’œuvre la plus parfaite que vous ayez écrite./ Elektra : touche au sublime du coeur./
Dans ce volume on serait tenté de poursuivre ces notes professorales très libres … qui piquent. Et l’on regrette de taire les commentaires de R.Rollland intitulées « De la Renaissance à la naissance. Histoire de l’art » . Faute d’une suffisante compétence personnelle sur les temps plus anciens
* Romain Rolland musicologue. Direction Hervé Audéon. Editions Universitaires de Dijon.2017 202 p. 18E.
** Il s’agit de la « Salomé » d’Antoine Mariotte (1875 / 1944) sur le livret d’Oscar Wilde. R.Rolland collabore à sa traduction. Captée
au Festival de Montpellier, collection1870de la ville. Claude Glayman