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C’est Clara Schumann qui convaincra Robert de ne pas s’en tenir à la nouvelle version d’un premier mouvement d’orchestre, en lui adjoignant un 2°/3° mouvement (1841, /1843) ; soit le « Concerto pour Piano et Orchestre OP. 54.
Robert Schumann (1810/1856 ), il convient de rappeler que le « romantisme » du compositeur en fait autant un poète qu’un musicien, se recommandant de deux icônes personnelles nommées Florestan et Eusébius : passion, mélancolie
Ce concerto pour piano, en permanence présent dans la vie musicale universelle, comme une seconde voix ; bénéficie lors de ce concert prestigieux ; incarnation de la sensibilité de Schumann.
En tête l’ « Ouverture de Manfred » qui date des troubles la période européens de 1848. D’après un texte de Lord Byron et c’est l’intuition de Clara, elle même grande interprète du 19°qui conduira au Concerto, véritable patchwork des obsessions de l’artiste.
La patte tragique d’un Schumann hanté par la mort qui le prendra relativement tôt . Dans le 2°mouvement « Intermezzo » , mélancolie et trouble .Et un 3°mouvement plus traditionnel « Allegro Vivace ».
Où l’on retrouve le grand talent de la « Filarmonica de la Scala de Milan sous la direction électrisante du « Maestro Riccardo Chailly » et dans de courts extraits des « Vêpres Siciliennes » magnifié par Margarita Argerich et Verdi/Rossini dans leur virtuosité instrumentale orchestrale, via « La Scala » et R.Chailly
Il parait que Schumann désirait rendre hommage : « Au Songe diapré de l’Univers ».
Un dimanche peu avant le crépuscule, à la Philharmonie de Paris./2 Octobre 16.
Claude Glayman