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Billet de blog 11 octobre 2015

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Gewandhaus de Leipzig, l’ouragan Richard Strauss.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

                   Bonjour tendresse :Mozart via Maria Joao Pires.

        Le tout sous la direction du maître Riccardo Chailly, pour une semaine consacrée à ce légendaire orchestre dans les « Poèmes Symphoniques » de Richard  Strauss et des Concertos de Mozart (10/12/13 octobre *. Richard Strauss c’est d’abord l’opéra mais c’est oublier d’autres pages de l’ermite de Garmisch : Poèmes Symphoniques, inventifs et neufs, 2 Symphonies et bien évidemment d’autres domaines dont de nombreux Lieder, cf. les inoubliables « 4 Derniers Lieder », l’adieu à un monde, lequel s’est poursuivi mais autrement.

Remarquables par l’inspiration (souvent des poèmes) et l’orchestration, juste avant l’univers français de Debussy/Ravel et le souffle, jusqu’ alors méconnu, de la musique russe,etc.

« Don Juan » ouvre le bal, bien connu, mais encore tout neuf de piani pour instruments à vent, véritable mosaïque montant progressivement en passion et en intensité à travers plusieurs thèmes. Du son moelleux aux percussions et battues brutales. Point de Richard Wagner mais pas loin !

Cela date de 1889, alors que le Gewandhausorchester est le plus ancien orchestre municipal datant de I743. Félix Mendelssohn Bartholdy en fut le maître initial, avant Arthur Nikische, Kurt Masur… Et comment oublierait-on l’Eglise St-Thomas de Leipzig où officia le grand Jean-Sébastien Bach, muni de sa Cantate hebdomadaire. On y créa des pièces de Franz Schubert (9°Symphonie), Robert Schumann, Ludwig van Beethoven, Anton Bruckner ….

Dernière inscrite au programme du concert, « Une vie de héros » plus ambitieux que « Don Juan » et surtout plus élaboré au cœur d’une extraordinaire machinerie orchestrale qui  réapparait dans plus d’un opéra du maître.             

Le 27° Concerto pour piano et orchestre de W.A.Mozart, date de 1791, l’année de sa mort. Très distinct des précédents opus de cette catégorie, « bonjour tendresse », en effet  il s’agit d ‘ un absolu contraste avec l’univers de R.Strauss, en rien ignoré de la phalange de Leipzig. Royaume de la plus parfaite simplicité qui sied idéalement au toucher de clavier de l’immense pianiste portugaise Maria Joao Pires que l’on retrouve toujours avec émotion. Gravité, densité, poésie dans une exécution où Ricardo Chailly s’accorde littéralement avec M.J.Pires, alors que leurs tempéraments sont bien distincts ? 

Belles et inédites soirées en perspective aux heureux présents.

C. Glayman.

Richard Strauss/ Wolfgang Mozart par me « Gawandhaus Orchester de Leipzig

 Dm.Riccardo Chailly

Jusqu’au 13 octobre Philharmonie 1.

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