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« Iliade l’amour », il s’agit d’un opéra de chambre, par une musicienne liée à la floraison musicale des lendemains de la guerre ; citons Henri Dutilleux, Pierre Boulez, Luciano Berio, Karleinz Stockhausen, etc … Nous sommes en 1982 l’auteur du livret portant sur Heinrich Schliemann, archéologue qui a découvert les ruines de la célèbre cité de Troie, B.Jolas en tire un opéra en trois actes » Et de nos jours le compositeur se renouvelle avec un opéra de chambre, donc plus court, tiré de la première version du livret et de son auteur Bruno Bayen.
Le spectacle est donné à trois reprises dans la « Salle d’art Lyrique du Conservatoire de Paris » à deux pas du vaste bâtiment de la Philarmonie.*
La « Salle d’Art Lyrique » est d’une petite jauge , ce qui n’empêche pas que l’audition.

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et la visibilité du fond de la salle (contrainte dûe à un handicap physique )
est de très mauvaise qualité. Compte tenu de cette précision, on ne s‘étonnera pas que ce sont la partition musicale et la mise en scène qui ont surtout retenu notre attention.
Nous avons retrouvé l’audace instrumentale et vocale d’une Betsy Jolas comme revenue en pleine forme, depuis sa découverte par Bernard Sobel. L « ’Orchestre du Conservatoire de Paris » (ici 16 Instrumentistes) menés avec vigueur par David Reiland, jeune maestro brillant, Belge découvert à cette occasion et qui ajoute à sa fermeté une clarté bénéfique à une partition complexe. Celle-ci bénéficie du soutien vocal des chanteuses, notamment la mezzo-soprano Lucie Louvrier, sans omettre le baryton Julien Clément dans le rôle de Heinrich Schliemann, le personnage-clé (1822/1890). Face à plusieurs femmes justifiant ce titre heureux « Iliade l’amour » dont nous n’avons guère eu la possibilité de suivre les dialogues, Antoine Gindt met brillamment tout ce monde en scène, l’épouse Sofia, la première épouse, la fille Andromache
Claude Glayman
Iliade l’amour, Betsy Jolas. Philarmonie, 15, 17 mars, 2Oh30