Un après-midi ensoleillé sur le Belvédère de la Philar. Des jeunes gens vous abordent, ces apprentis musiciens, vous rencontreront après le concert, heureuse idée, il s’agira de Ludwig van Beethoven.
Malgré votre mémoire des sons, qui est-il celui-là ? Vous le saurez en visitant l’Expo Beethoven quelques étages en-dessous. Des Bustes à profusion Bourdelle, Rodin… …Visage de pierre, voire même des surréalistes, hippies, peint, croqué au crayon et toujours ce large front et un menton idem. Un concentré de volonté, Ludwig grand adepte de Schopenhauer Arthur l de commentaires sur ce philosophe. Ses livres, déjà bien vieux, vous interpellent depuis leurs casiers.

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Tout cela dans un vaste bain sonore où circulent des rubans d’ « Odes à la Joie, coucou la 9° Symphonie ». Mais également « La Pastorale » pour des auditeurs groupés dans de confortables loges. Voici « l’Orage » qui éclate le compositeur a mélangé les instruments. Ce n’est pas la 6° Symphonie que je préfère ! Te souviens-tu des vieux films français consacrés à Ludwig Van, Le masque de l’acteur Harry Baur, d’Abel Gance , des vedettes féminines pour raconter les dérisoires amours de l’auteur de 32 Sonates pour piano. Les salles ne cessent de se remplir, il y a une librairie (cd, livres….). On va se plonger dans le catalogue.
Le « Concerto pour violon », magnifiques Viktoria Mullova et Laurence Equilbey.

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On est capable de penser que cet unique « Concerto op.61 » n’offre plus de mystère tant on l’a intégré à son intimité, et pourtant quel n’aura pas été le choc du chant du violon de V.Mullova avec ou sans l’accompagnement de « l‘Insula Orchestra » nouvelle formation de L.Equilbey, lieu musical sur l’Ile Seguin. Beauté parfaite que l’on ne quitte pas sans un certain déchirement, aussi bien dans le piano que dans le forte.
« Les Ruines d’Athènes ouune moindre réussite du maître qui renvoie aux difficultés de l’association chœur et orchestre sur instruments d’époque cad. « l‘Insula Orchestra ». On connaît les problèmes de Beethoven avec l’Opéra. Voire ses « Fidelio et Léonore ». Tel est le sort des « Ruines d’Athènes » dont la « Marche Turque » est moins inconnue. Richard Strauss reviendra ultérieurement sur ces œuvres. D’autres opus témoignent de cette démarche plus ou moins aboutie, citons au moins « Egmont » d’après Goethe dont l’ « Ouverture » est plus fréquemment donnée.
- En attendant « L’0de à la joie » Il s’agit de la « Fantaisie pour piano, chœur et orchestre op 80 » ;
Cette dernière œuvre inscrite au programme. Elle contient comme un mystère destinéà marquer l’ Hymne de la future « Europe du 21°siècle» particulièrement le dernier mouvement de la « 9° Symphonie en ré mineur op.125 » à l’écoute, chacun se l’imagine / comme couronnement de l’un des plus importants créateurs de l’Histoire de la Musique toujours dans l’actualité sonore du 21° Siècle .
Claude Glayman
2016 Exposition Beethoven Philharmonie jusqu’au 29 Janvier 2017.
Concert 15 Octobre 2016/Cité de la Musique et Grande Salle de la Philharmonie,
Beethoven Concerto Violon et orchestre, Les Ruines d’Athènes (extraits),
Fantaisie piano, chœur/orchestre op.80
« Insula Orchestra » dm Laurence EquilbeyViktoria Mullovona violon, Alice Sara Ott, piano.