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(1833/1896), parmi les plus écoutés/ En ce qui nous concerne, jamais contesté (cf 2°Concerto pour piano. à10 ans) mais également parfois rudement rejeté !
Dans ce gros volume présenté savamment par Chritophe Looten .* mais il saute aux yeux que les œuvres « populaires » de ce compositeur fameux ne servent guère d’appuis et ce sont souvent de titres moins ritualisés qui servent bien d’appuis.
Quant au compositeur, son caractère net, tranché, fait ques les Lettres sont assez brèves, ne s’étendent guère et que l’on reste sur sa curiosité assez souvent.
Petit monde de grands hanté par l’omni présence de Robert Schumann disparu, comme l’on sait tragiquement en 1855 laissant évidemment Clara
et ses récitals, la douzaine d’enfants du couple. Clara n’ayant aucun désir de vivre un bonne part probable de vie auprès de ce bonhomme sympathique toujours composant permanent dans le talent
N’oublions pasl’omni présence de Joseph Joachim * tête d’affiche du violon à l’époque et créateur du « Concerto de violon » de J.B.
Une missive sur trois lui est destinée pour notamment, son avis sur ceci ou cela. Joachim avait fondé un « Quatuor à son nom » qui anime la vie musicale de l’époque dans une grande part germanique mais aussi européenne ; d’où une série de baguettes c élèbres, Edouard Hanslick, Hans von Bulow, le mystère et mythe Johannes Kreisler, Hermann Levy, sans oublier la célèbre cahconne de J.Sbach qui n’a cessé de fasciné le 2 artistes.
La fin de Robert Schuman.
Rappelons « Les variations de J.Brahms sur un thème de Robert Schumann 0p.43.
« …Ne pas méconnaître un homme bon, un artiste divin …écrit J.Brahms dans le passage le plus émouvant de son recueil ∂e lettres lorsqu’il se promène aux derniers moments de la vie, de la maladie de Schumann. Il écrit à Joachim :
Ne sont-ce pas de merveilleux signes qu’il recouvre la mémoire… A Clara : …. Je lui ai alors montrè votre portrait. Si vous aviez vu sa profonde émotion… Une ballade avec lui, nous allâmes à la Cathédrale , au monument Beethoven… R.Schumann dit à J.Brahms que cela ferait un an qu’il était à
Endenich (Lieu médical de son traitement).
Ob sort éprouvé de ces pages ce qui n’empêche pas J.Brahms de de se fixer sur sa découverte du phonographe « la dernière merveille ».
Panorama des chapitres.
Rapports entre J.Brahms et Musique Ancienne, la référence à François Couperin, est connue Projet d’un concerto pour Violon/celle ; inconnu.. D’une manière générale multiples sont les relations avec le domaine musical
Ainsi lorqu’on découvre une correspondance avec Richard Wagner, on se frotte
les mains mais en vérité il s’agit d’un simple échange de documents. Tristan/Isolde date de 1865 et Bayreuth bien ultérieur.
Et rien de l’effervescence française avec le futur choc de la musique de Wagner. Le front esthétique est encore calme tandis que J.Brahms clamera sa passion à « Carmen » dont il s’impatiente de lire la partition. J.Brahms a ses élèves Par exemple Eugène d’Albert
Aussi débats autour des éditeurs de musique soit le répertoire de Schumann, puis avec Breitcoph-Hârtel pour johannes Brahms lui même.
Fermes échanges à propos des à-valoir, des droits. « Requuiem Allemand » soit 2268 marks ! Chiffre élevé mais rare avec parfois des propositions refusées.
Monde lointain, disparu non sans traces. Brahms, heureusement sa musique
est quasiment toute présente ou presque et d’autres également préparant l’ Avenir.
Claude Glayman.
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« Brahms par ses lettres » Actes Sud 2017, 491 p.avec annexes. 23 E, 50