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Sous l’intitulé « Week-End en Fête » dimanche 20 novembre la « Philharmonie de Paris » organisait deux Concerts Symphoniques Beethoven au cours de l’après midi du 20 novembre.
1) « Hymne à la joie », c. a. d «la « 9°Symphonie avec Chœurs » ; salle Pierre Boulez précédé d’une courte et tardive pièce d’Henri Dutilleux « Muss es sein » ∂’après une référence au « 16° Quatuor » de Beethoven. ». Soit une brillante œuvre d’orchestre très structurée, résonnante, dans le style du compositeur dont on célèbre le 100° anniversaire.
Suite à une commande d’une phalange britannique Beethoven se lance dans son grand œuvre, conçu et pensé pour chœurs, alors qu’est terminée sa « Missa Solemnis » et s’est aggravée sa surdité. L’association chorale et orchestrale, à notre connaissance, n’a jamais été pratiquée pour une « Symphonie ». On est en droit de considérer une sorte de suite avec Gustav Mahler et Anton Bruckner, au-delà du romantisme. Soit une « esthétique du sublime » que poursuivrait également Franz Liszt .
Michel Tabachnik dirige « L’Orchestre Philarmonique de Strasbourg » tandis que Lionel Sow, depuis 2011, conduit le Chœur de Paris, crée sur volonté de Daniel Barenboïm lorsqu’il était à Pleyel. Ajoutons les 80 choristes plus quatre solistes vocaux.
Notre symphonie compte quatre mouvements distinct. Le premier comprend deux sources , le second molto vivace comporte la préoccupation rythmique du compositeur et débouche sur le magnifique troisième adagio cantabile. Pour certains il y a là comme un chant magique, cf le programme signé Isabelle Werk.
La vivacité n’empêche pas l’intériorité « pessimiste ».
Pourtant le thème de l’0de émerge dès le 3° Mouvement finissant. L’un des quatre solistes , la basse Franz Joseph Selig entamant l’extraordinaire volcan vocal suivi de ses collégues, Susan Gritton soprano, Rinat Shaham alto et Steve Savisum ténor. Ensuite éclatera le plein chœur, selon plusieurs départs à pointer et suivre selon l’architecture richement sonore de cette salle. Humanisme de source chrétienne « … un baiser au monde entier ».
23OO auditeurs applaudissent longuement cette œuvre célèbre mais relativement méconnue !
Le rythme chez Beethoven : l’éternel retour à la « 7°Symphonie »
Indéracinable de la mémoire et de notre écoute, cette pièce fut jugée par Carl M.Maria v.Weber comme devant mener Ludvig W. dans« un asile d’alénés » tandis que Richard Wagner y percevr ait comme « l’apothéose de la danse » ! sic. ! Existe-t-il des chorégraphies de la « 7° » ?. Du moins peut-on l’imaginer . Une énergie formidable habite cette Symphonie, une indiscutable violence mais de quel type ? A chaque écoute on retrouve le semi-vivace du premier mouvement, première « agression » du corps de l auditeur. La quasi «Marche Funèbre » du second mouvement, dont Ludvig w. est un adepte du genre ce qui ne l’empêche pas de faire du « presto et de l’allegro con brio (3° et 4°mouvements ») une rythmique irrésistible. Une musicologue américaine rappelle fort justement que la « musique ne ment pas ».Vous avez loisir d’entendre x reprises de l’œuvre, jamais elle ne cessera sa rythmique infernale et magnifique, mystérieuse aussi.
Ici c’est le chef Arie van Beek qui dirige la 7° à la tête de l’Orchestre de Picardie. On est dans le grand bain sonore, à l’exception de quelques modulations insuffisamment délicates. Mais la 7° est là, qui se termine aussi impérieusement que toujours.
Vient ensuite une pièce pour orchestre et technologie que tout le monde ne possède pas : un « smartphone ! ». Personnellement nous n’en disposons pas. Aussi la « déconstruction » d’une partie réduite du concert, la foule aidant, ne parvient pas à nous convaincre malgré le talent habituel de Bernard Cavanna, souvent compositeur original.
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- Dimanche 20 novembre
« Hymne à la Joie, Orchestre Philharmonique de Strasbourg , dm Michel Tabachnik
4 Solistes + Chœur de l’Orchestre de Paris. 16h. Salle Pierre Boulez.
Cité de la Musique : Beethoven 7°Symphonie _ Bernard Cavanna : Geek Bagatelles Création – Orchestre de Picardie dm Arie van Beek.
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