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Billet de blog 23 novembre 2014

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Mezzo, 26 novembre, Orchestre national du Capitole (Toulouse)

Un direct de Mezzo le 26 novembre à 2O H du même Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan Sokhiev, un maestro que nous ne connaissons que mal et insuffisamment en région parisienne, qui a pris la succession de Michel Plasson, l’un des grands animateurs de musique française, et surtout celui qui a forgé cet Orchestre au long des années.

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Un direct de Mezzo le 26 novembre à 2O H du même Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan Sokhiev, un maestro que nous ne connaissons que mal et insuffisamment en région parisienne, qui a pris la succession de Michel Plasson, l’un des grands animateurs de musique française, et surtout celui qui a forgé cet Orchestre au long des années. Grand Prix du Syndicat de la Critique 2O14 et qui a été nommé Directeur Musical du Bolchoï de Moscou. Le 26 novembre il sera accompagné du jeune et remarquable altiste Antoine Tamestit, entendu récemment au cours du Festival d’Automne.

-          MEZZO 26/NOVEMBRE// 20H.

Selon une collaboratrice du service musical du Capitole *  Le concert en direct illustre 

« L’EUROPE DE L’EST, ENTRE XIX° ET  XX° SIECLES ». Soit au Programme, JANACEK,

MARTINU, RACHMANINOV.

De Leos Janacek la « SINFONIA, OP 60 » (1926), c’est à dire de la fin de la vie du compositeur, pour instruments à vents et qui suit la « Messe Glagolithique » une des grandes et originales compositions du musicien. D’après Guy Erismann, biographe de Janacek celui-ci chante ici l’homme tchèque (la Tchécoslovaquie ne datait que des accords de la fin de 14/18). Donc œuvre « patriotique », sorte de  fanfare, marche  carnavalesque, joyeuse, qui se souvient des musiques militaires de la jeunesse du musicien et qui en conserve comme une fraîcheur, comblée  par un solo de trompette .

 De Bohuslav Martinu (189O /1959), d’origine tchèque, ayant surtout vécu et travaillé en France et aux Etats-Unis à partir de la guerre. La RHAPSODIE-CONCERTO POUR ALTO ET ORCHESTRE date de 1951. Nous ne l’avons jamais entendue, et retenu de l’explication d’une spécialiste* :elle concilie les expériences passées du compositeur, 6 symphonies, nombreux opéras(dont « Juliette ou la clef des songes » d’après Georges Neveu, vue et applaudie à Garnier en 2002) multiples œuvres pour la scène et musique instrumentale, une production assez prolifique. Un rôle important confié au soliste, système tonal réaffirmé et aucune référence d’avant-garde. L’alto fait penser au choix de Bela Bartok ayant  composé un concerto pour alto sur la fin américaine de sa vie,  et en outre, au rôle de certaines notes du « Requiem » d’Anton Dvorak, l’un des pères de la musique tchèque de facto.

De Serge Rachmaninov, « SYMPHONIE N°2 EN MI MINEUR OP 27 » créée en I9O8 à St Petersbourg sous la direction du compositeur, d’emblée sur les 3 Symphonies du musicien c’est sans conteste la seule véritablement passionnante. Du reste c’est l’une des  périodes productives de l’auteur avec diverses pièces. Et pas seulement le piano.Le 1ermouvement envoûte par son ampleur lyrique où se retrouve la trace  de Tchaïkovski, le 2° contient un mouvement perpétuel, le 3° adagio typique , avec cantilène devenant romance, enfin le 4° allegro vivace, joie de vivre et une concluante énergie finale.

Bon concert !

 Claude Glayman

*Charlotte Ginot-SlacIik

**Guy Erismann : «  Janacek ou la passion de la vérité. »Musiques/Seuil , 198O ;

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