Jacques Lonchampt , était un modèle de « critique musical » sagesse et compétence. Je le lisais depuis longtemps, les année 50, dans ses chroniques du « Monde » ou dans son livre consacré aux « Quatuors de Beethoven » (Fayard).Je l’ai connu tardivement au « Syndicat de la Critique » dont il fut un temps vice-président. Au cours de ses dernières présences aux réunions, nous avons échangé autour de ce qu’on peut qualifier de « Trilogie » publiée à «L’Harmattan» :
Soit « Journal de Musique 1949/1995 – Voyage à travers l’Opéra Cavalieri/Wagner – Regards sur l’Opéra Verdi/Aperghis » trois volumes 2001/2002 :2003.
Pour le mélomane actuel, ou le curieux qui souhaite connaître une part de la vie musicale, et pas seulement parisienne, au long des quarante dernières années de la seconde moitié du 2O Siècle la connaissance de cette « trilogie » s’impose, fût-ce à l’occasion d’un feuilletage. L’information est plus que solide, le style vivant, coloré, pas mal d’adjectifs : au total une référence qui n’est pas sans procurer un secret plaisir de lecture. Mieux que bien des anthologies proches de l’apoplexie. J.Lonchampt disait qu’il marchait chaque jour sur un chemin caillouteux de Meudon sans jamais lever ses yeux du journal qu’il lisait… un « jongleur » en somme !
Claude Glayman