De nouvelles pathologies
Connaissez-vous des personnes atteintes d'un cancer du cerveau? Connaissez-vous des personnes qui ressentent des troubles à côté d'un téléphone, d'une borne wifi ou d'une antenne? Ce n'est pas étonnant : l'incidence du glioblastome (cancer du cerveau) a été multiplié par 3 depuis les années 90 ; de plus 5% de la population est électrohypersensible (ANSES, 2016).
Certains journalistes informent, mais le discours dominant rassurant s'impose.
Les médias, qui sont souvent dépendants financièrement d'un opérateur téléphonique, n'informent pas clairement le public. (cf l'ouvrage de Nicolas Bérard, « 5G mon amour »). Malgré tout, divers reportages se sont succédé, montrant les effets cliniques observés sur les êtres vivants. On peut citer en vrac : « Mauvaises Ondes », « Ondes de choc », « Smartphones, sommes-nous tous accros? », « Éleveurs sous tension », «L'onde d'un doute ».
Le « livre noir des ondes », écrit par des scientifiques sous la direction du Professeur Belpomme ajoute une pierre à l'édifice. Selon lui, « les problèmes de santé pour lesquels on suspecte un rôle des champs électromagnétiques concernent avant tout les cancers, la maladie d'Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot, la sclérose en plaque, l'hypofertilité et les troubles du rythme cardiaque. » Par ailleurs, l'ANSES considère, au vu d'études internationales, que 5% de la population souffre d'électrohypersensibilité, soit 3,5 Millions de personnes en France.
Pourquoi les populations ne sont pas prêtes à entendre
Naïvement, nous croyons que si ces produits étaient toxiques, ils ne seraient pas fabriqués à si grande échelle. Pourtant, les exemples ne manquent pas pour comprendre que les industriels font largement fi de la santé des populations : alimentation ultra-transformée, pesticides, OGM, sites industriels polluant l'air et les sols... La montée de toutes les pathologies environnementales devraient nous rendre davantage méfiants par rapport au soi-disant progrès technologique.