Il est onze heure, ce matin, je suis en centre ville , malgré le froid, la pluie , le vent , il y a foule .
les gens se dépêchent de rentrer chez eux , je fais de même.
J'aperçois à quelques mètre de là , un jeune homme, une couverture sur la tête , censée le protéger de cette intempérie.Je suis à sa hauteur , je sais qu'il va me demander de l'argent mais j'ai décidé de ne plus donner , car l'inflation m'affecte fortement, comme des milliers de Français.
Il s'approche est dans un cri désespéré me lance "Je vous en supplie Madame, aidez- moi ". Je reste décontenancée par ce cri d'alarme, je ne m'y attendais pas. mais je passe mon chemin, comme les autres.Je baisse la tête en passant devant lui, car j'ai honte , de lui avoir refuser la petite pièce qu'il me demandait.
Je parcours quelques mètres , je me retourne et je regarde ce jeune homme qui interpelle ceux et celles qui passent et ne s'arrêtent pas. je finis par me diriger vers lui et je m'aperçois qu'il porte des sandalettes alors qu'il verse.
Je m'approche de lui et lui demande pourquoi il est dans la rue, si jeune . Il me raconte 'qu'il est dans un foyer et à besoin de 21e pour payer son loyer, que ses parents sont décédés alors qu'il avait 14 ans , qu'il n'a ni frères, ni soeurs. Qu'il a 22 ans ,et qu'il ne perçoit aucune aide et qu'il a reçu un coup de cutter , cette nuit , dans le cou. Et c'est vrai , qu'il a un pansement
Je lui donne 2e , c'est tout ce que je peux faire ,hélas, et je lui souhaite bon courage.Hé oui, si ce jeune homme avait eu 25 ans il aurait pu percevoir les 548e de RSA dont parle le Secours Catholique dans son cri d'alarme.
Ces jeunes sont abandonné(es) par l'état , ils ne vivent pas, ne survivent pas, car ils n'ont rien, ils sont plus pauvres que pauvres .
La présidente du Secours Catholique a bien raison d'interpeller le gouvernement, car les Français en sont venus à choisir entre se nourrir ,se loger où payer le loyer.Mais Macron et sa troupe ont les yeux ailleurs , empêtrés par une guerre en Ukraine qui s'enlise,la crise des réfugiés, la crise énergétique et l'inflation Macron a oublié qu'en France, il y avaient aussi des pauvres, très pauvres .