Avant cette ignoble agression , cette jeune femme s'était présentée au commissariat pour y dénoncer des violences conjugales , des menaces de mort et du harcèlement téléphonique de la part de son ex compagnon qu 'elle avait décidé de quitter .Un dossier avait été préparé afin de déposer plainte.
Et malgré un changement de numéro , cette jeune femme continuait de recevoir des intimidations de la part de cet homme.
Hélas, pour elle, au commissariat , on lui demanda de revenir le lendemain.Son ex compagnon a donc eu le temps de la retrouver, de la massacrer à coups de pieds au niveau de la tête provoquant des hémorragies irréversibles.
Si cette jeune femme avait possédé un nom connu du grand publique , au commissariat, sa plainte aurait été prise immédiatement .Les médias se seraient jetés sur l'affaire. Les chaînes de tv en continu en auraient fait leur "UNE"., en invitant des psychologues , des psychiatres qui auraient expliqué" le pourquoi " de ce déferlement de violence, des associations de féministes seraient intervenues dans les débats pour condamner son bourreau et demander à l'état plus de moyens pour mettre un terme à ces féminicides qui sont de plus en plus nombreux, de construire plus de centres pour accueillir ces femmes seules ou avec des enfants pour les protéger de ces fous furieux.
Ces féminicides ne sont pas assez pris en charge par les gouvernants , il faut plus de moyens pour protéger ces femmes face à la violence destructrice de ces hommes .
Malheureusement pour elle, cette jeune femme inconnue n'aura eu droit qu'à quelques lignes dans un journal . L'IGPS a été saisie pour enquêter sur le renvoi du commissariat de la malheureuse victime .