cléa latert

Retraité

Abonné·e de Mediapart

78 Billets

1 Éditions

Billet de blog 25 décembre 2022

cléa latert

Retraité

Abonné·e de Mediapart

UN GRAND MERCI,

Un grand merci aux associations , aux bénévoles qui pendant ces deux jours de fête se sont occupés des laissé(es) pour compte.

cléa latert

Retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A ces bénévoles , vu samedi qui distribuaient leurs repas  , sous la pluie  et au sourire de ces deux jeunes réfugiés  ouvrant leur cabas et y découvrant "une boîte solidaire" entourée d'un joli papier cadeau de couleur verte.

Un grand merci à ces bénévoles qui ont effectué des maraudes , le soir du réveillon , réconfortant

ceux qui dorment dehors .

Un grand merci à ces bénévoles qui  sont allés voir les personnes âgées , leur apportant leur sourire et un cadeau et leur faisant oublier leur solitude.

Un grand merci à ceux et celles qui ont organisé  un réveillon  pour tous les oublié(es), ces bénévoles préparant  et servant les repas à leurs invité(es), alors qu'ils auraient pu  le passer en famille.

Et bien sûr, l'action de ces bénévoles ne s'arrête pas qu'à cette fête , c'est tous les jours qu'elles officient  car c'est devenue une normalité de voir des personnes dormirent dans la rue  et faire la manche.

Nous vivons dans un pays civilisé, riche  où les Hommes ont des droits , le droit d'avoir un logement  , de se nourrir correctement , de vivre avec dignité.Mais rien , n'a changé depuis l'appel de 'l'Abbé Pierre ' en 1954   et rien ne changera jamais.

Et si les associations et les bénévoles n'existaient pas , que se passeraient ils?

Et pendant, ce temps, c'est la queue devant les commerces alimentaires , devant cette poissonneries qui vend '"ces bulots "  23e le kg,  ou cette boucherie " viande de collection" où les prix sont inabordables  pour un smicard, ou cette pâtisserie où une dame qui attend son tour dans la file d'attente réplique à sa voisine , " il faut vraiment en avoir envie".

Hé oui, même   pendant les fêtes , les inégalités se font ressentir.

Et pour finir , cette journaliste qui racontait  toute fière sa nuit de maraude avec une association.

"Ce fut une nuit inoubliable, le dévouement des bénévoles , le sourire des sdf ."

Cette  jeune femme vit dans sa bulle , dans son confort,  alors, j'espère que lorsqu'elle croisera  une de ces personnes , elle ne détournera pas le regard  et qu'elle se comportera de la même façon , qu'elle s'est comportée lors de son enquête avec   " humanité."

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.