Pendant que la France d'en bas se serre la ceinture, la France d'en haut, très haut, se réjouit. Se réjouit de quoi ? Des 174 milliards d'euros de bénéfices réalisés en 2021 par les entreprises du CAC40.
Pendant ce temps, j'attends impatiemment ma retraite de base revalorisée de 4%. Après calcul, cela me rapportera 26 euros. Cette retraite tant attendue qui devait me permettre de vivre et non de survivre.
Ces 26 euros serviront à régler les mensualités de mon fournisseur d'électricité qui fait partie de ce fameux CAC40 et qui s'est réjouit de ses supers profits. Ce PDG dont le groupe n'a pas payé d'impôts en France en 2021-2022.
Et pendant ce temps, il y a ces Français ni riches, ni pauvres, à qui on demande de faire des efforts, encore et toujours.
Ces Français qui ne savent plus comment faire pour remplir leur réservoir d'essence, et qui travaillent dur. Ces Français qui passent au système débrouille, en découpant des bons de réductions, à chercher les bonnes affaires qui allègeront leurs dépenses alimentaires.
Ces Français qui se bousculent devant le rayon "date courte" des supermarchés pour obtenir 20 ou 30% de réduction sur des produits qui seront périmés le lendemain. Des supermarchés qui s'en mettent pleins les poches.
Ces Français qui espèrent gagner le gros lot à l'Euromillion.
Ces Français qui ont rejoint les Restos du coeur et autres associations qui leur viennent en aide.
On veut faire croire que ce sont ces Français-là, petits retraités, chômeurs, jeunes, classe moyenne, qui sont responsables de la crise économique, de la crise énergétique.
Ce sont ceux qui nous gouvernent les fautifs de ce chaos, qui laissent les super-profiteurs se remplir les poches, sans rien dire.
Ces gouvernants qui méprisent la France d'en bas, la France des les sans dents, la « racaille », ceux et celles qui n'ont pas de Rolex à 50 ans, les fainéants, les Gaulois réfractaires.
Et Bruno Le Maire, énarque, né dans les beaux quartiers de Paris qui annonce que les Français « ne veulent pas de l'aumône », que fait-il en ce moment ? 10 cents par-ci 30 par là, un chèque alimentaire en septembre de 100 euros, et 50 euros par enfant, sachant qu'un adolescent mange plus qu'un enfant et qu'un adulte.
Ce n'est pas de l'aumône ? Les Français méritent mieux que des miettes !
Signification de aumône ; « Don de faible valeur, que l'on fait à celui qui est dans la misère.» Monsieur Bruno Le Maire, revoyez votre copie.
Avec Marlène Schiappa, la goutte d'eau a débordé du vase, quand, elle annonce, qu'il faut « faire plus pour les Français ». (bravo, pour une consultante en communication)
Avec cette jeune dame, au lieu d'avoir un chèque alimentaire de 100 euros, nous aurons 5 euros de plus.
Liberté, égalité, Fraternité. Mais pour quelles castes ?