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Le décret n° 2021-1724 du 20 décembre 2021 est un décret d’exclusion :
- En ne visant que les salariés du monde agricole, il exclut tous les salariés exposés au Chlordécone
- En ne visant qu’une seule maladie professionnelle, le décret oublie voire nie les conséquences du chlordécone sur la santé[1].
- En ne visant que le cancer de la prostate, le décret exclut les FEMMES et toutes les maladies métaboliques dont elles souffrent.
- Et parmi les hommes atteint d’un cancer de la prostate, le décret fixe une condition floue : à condition de démontrer une durée d’exposition de 10 ans. 10 ans ? en continue ? en discontinue ? 10 ans pourquoi une telle durée quand on sait qu’une exposition de quelques mois suffit à vous contaminer.
Bref, ce décret EXCLUT plus de 90 % de la population
résidant aux Antilles (GUADELOUPE et MARTINIQUE).
Les Antillais ne doivent plus être considérés comme des enfants à qui l’on offre un cadeau de Noël pour calmer « leurs ardeurs ».
Et ils ne sont pas dupes de la manœuvre électorale. Ils n’ont pas oublié qu’il y a trois ans, le président MACRON mettait en doute les liens entre le chlordécone et le cancer de la prostate.
Ce n’est pas avec des demi-mesures que l’on protégera les populations. Pour nous, l’enjeu est de préparer l’avenir. Pour cela, nous proposons depuis des années :
- La tenue d’une conférence citoyenne chlordécone (CCC) pour permettre aux populations de prendre en main leur destin et l’avenir de leurs enfants.
- Le remplacement sous cinq ans de tout le réseau de distribution d’eau potable qui s’est chargé pendant 30 ans de chlordécone et qui continue à décharger, polluant au quotidien le VIVANT dont les ÊTRES HUMAINS.
Patricia Chatenay-Rivauday
présidente
Jean-Marie Flower
vice-président
Association VIVRE GUADELOUPE
[1] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-chlordecone-un-pesticide-a-la-dangerosite-demontree_127972