« Déchets », « poubelles », Pourquoi ces mots injurieux dans ce qu’il déguise en « critique littéraire » pour parler du dernier livre de Lola Lafon, Il n’a jamais été trop tard ?
Frédéric Beigbeder s’offre une « critique » pour ne pas manquer de nous dire en fait, et dès ses premières lignes, que c’était mieux avant… quand il l’éditait, il y a plus de 20 ans.
Vite vite la lumière !
Pourtant il n’est pas sans savoir, Frédéric Beigbeder, que depuis, et largement hors de son édition, Lola LAFON a eu quelques prix… sa lumière à elle.
Il est colère Frédéric Beigbeder ? pas content ?
Mais alors sans allure et malheureusement pour lui, publiquement.
Il ne connait pas son Europe Frédéric Beigbeder ? Il confond la Bulgarie et la Roumanie pour nous dire son mépris ?
Pourquoi verser dans l’insulte ?
La question n’est pas de savoir s’il exprime une frustration, c’est en sous texte à chacun de ses vilains mots.
La question pour nous c’est laquelle ? Celle de n’être plus son éditeur ? Celle de n’avoir pas autant de succès d’auteur ? Celle de ne pas avoir obtenu qu’elle parle dans son podcast ?
Lola lui aurait-elle dit non ?
La perte d’un ancien monde dans lequel il croyait avoir les codes pour être un « gagnant » qu’il n’est pas et n’a jamais été ?
« J’en sais quelque chose puisque c’est moi qui l’ai édité »…« son premier roman déménageait comme never Mind the Bollocks des sex Pistols » nous écrit-il.
Si rock Frédéric Beigbeder ! … Si subversif… !
Citer un groupe de rock pour « story teller » qu’il aurait fait naître l’écrivaine. La blague. Le poncif du masculin créateur.
Ça suinte la misogynie.
Merci Monsieur Beigbeder pour la démonstration a contrario de la nécessité de lire Lola LAFON.
Avec elle on échappe au recyclage des déchets d’un ancien monde.