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Billet de blog 21 août 2012

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crise du logement

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avec l'augmentation de la population, la résidence secondaire, spécificité française, est un non sens : elle gèle de l'habitat dormant durant les trois-quarts d'une année, elle crée des charges supplémentaires pour les communes désarmées financièrement ; l'apport d'une clientèle ponctuelle pour les commerces locaux est un leurre. Les "hôtels de préfecture",  les gîtes que pourraient aménager les agriculteurs ou les retraités dont les revenus baissent d'année en année peuvent apporter une solution à la transhumance estivale.

Il reste à offrir les meilleures conditions d'accueil.
Côté hôtellerie, les normes européennes ont imposé de gros travaux aux professionnels notamment les petits hôteliers qui crèvent la gueule ouverte tandis que s'agglutinent  les touristes dans un village de "résidences secondaires". Ces hôteliers doivent appliquer des normes drastiques pour une clientèle quasi inexistante puisqu'elle s'agglutine dans la résidence secondaire, propriétaires, leurs familles, leurs invités sous la tente dans 5 m2 de "jardin"...

A une époque la politique de valorisation de l'habitat  en milieu rural notamment dans le département de la Haute-Vienne, offrait la possibilité d'aménager des dépendances petites ou grandes de la maison vide au départ des enfants, ou d'une grange attenante en gîte rural ou en logement social : subventions, prêts sans intérêt dont les mensualités de remboursement étaient couvertes par les loyers... l'habitat n'était plus inoccupé et cet apport régulier de population contribuait à faire vivre des zones rurales vieillissantes en voie de désertification. 

Qu'en est -il aujourd'hui ?
Vous avez dit crise du logement ?

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