Sous prétexte que, l'insertion de boursiers dans les grandes écoles, risquaient de baisser le niveau de formation, certains directeurs de ces établissements se sont déclarés opposés à cette décision.
Je suis offusqué par une telle réaction.
Les enfants issus de familles modestes doivent avoir autant de chance que ceux qui sont issus de classes aisées. Il me paraitrait plus sérieux de parler en terme de QI qu'en termes de FRIC.
Pour avoir été limité dans la formation, précisément par des origines modestes, j'ai pu constater que les enfants issus de ces classes aisées n'avaient qu'une chose à envier à ces derniers, c'est l'argent pour poursuivre leurs études.
Qui plus est, il y a de celà plus de cinquante ans, né dans une région rurale, mon père ouvrier dans le batiment voyait ses salaires déclarés alors que, les fermiers à cette époque, n'étaient soumis à aucune déclaration et, étaient en conséquence sensés de n'avoir aucun revenu...
De ce fait, le revenu parental était connu des uns et méconnu des autres mais, servait à déterminer les parts de bourse. De ce fait, ceux qui vivaient du produit de la ferme étaient favorisés.
Aujourd'hui, ce temps est révolu, ne ravivons pas cette injustice et, accordons aux boursiers le droit aux grandes écoles.
C.A.P.