Je n’étais déjà plus trop tenté par le vote utile, plus par dépit qu’autre chose. Et puis il y a eu les primaires « Républicaine » aux Etats-Unis et en France, ainsi que l’élection présidentielle américaine. Et j’ai soudainement perçu de nouvelles choses.
Le vote utile aurait été de voter contre Trump aux primaires, trop fou et facile à battre pour les démocrates. Le vote utile était de voter Clinton, meilleure chance de victoire contre les républicains, au lieu de Sanders. Le vote utile était de voter Jupé, meilleure chance pour évincer Sarko et battre Le Pen, tout du moins selon les prédictions supputatives des experts (oui j’ai fait un néologisme)
Et bien non, Trump n’était pas trop facile à battre et même pire (merci les « Républicain » américain de ne pas vous être fourvoyés. A défaut d’élire quelqu’un de bien vous avez au moins cru en votre vote et votre pouvoir). Et bien non, Jupé n’était pas la meilleure chance de battre Sarko (merci les « Républicain » français de ne pas vous être fourvoyés. A défaut d’élire quelqu’un de bien vous avez au moins cru en votre vote et votre pouvoir, …, je l’ai pas déjà dis ça ?). Et puis doucement on s’aperçoit que le catho conservateur Fillon pourrait plus embarrasser Le Pen que Jupé ne l’aurait fait, …, enfin selon les dire des experts, croyons les sur parole.
Le vote utile, …, un fantasme. Le vote utile, …, une négation de ce que l’on pense. Le vote utile, …, se couper toute chance de réussir. Le vote utile, …, le vote de la peur. Le vote utile, …, la démocratie pervertie. Bon, …, vous vous doutez que je n’ai pas philosophé sur l’ensemble des thèmes de cette anaphore, mais c’est en gros ce que cela m’inspire à ce moment.
Votez pour vos idées (mais laissez-vous convaincre par moi quand même ; ), un point c’est tout, et advienne que pourra.