Nous, acteurs et actrices engagé·es pour le vivant et la justice, fervent·es défenseurs de l’idéal de la NUPES, refusons de voir l’avenir nous échapper. Face à la fragmentation de ce mouvement, nous ne pouvons pas demeurer silencieux et inactifs, conscient·es de l'importance cruciale de faire corps pour affronter les crises écologique, sociale et démocratique qui nous assiègent.
Car oui, l’urgence climatique et sociale ainsi que la menace de nos valeurs par l'extrême droite et le libéralisme autoritaire font désormais de l'union et de l'action collective des objectifs impérieux. En 2022, la NUPES a suscité un immense espoir pour le peuple de gauche. Il était de notre responsabilité d’amplifier ce collectif, pour transformer l’espoir en énergie victorieuse. À l'approche cruciale des élections européennes de 2024, l’éparpillement actuel des forces de gauche et écologistes, loin d'être une simple déception, représente un danger grave pour notre futur.
Il est pourtant de notre devoir de répondre avec vigueur aux crises écologiques et sociales, exacerbées par une économie qui sacrifie le bien-être humain et l’écosystème pour les gains financiers court-termistes de quelques-uns. Les défis sont immenses et nombreux. Ils exigent de nous une rupture avec le capitalisme financier et l’addiction aux énergies fossiles, un renforcement de la solidarité au sein de l'Europe face aux enjeux sociaux et migratoires, la promotion d'un modèle agricole qui respecte à la fois le travail des agriculteurs et agricultrices, l'environnement et la santé de toustes. En Europe, les libéraux et l'extrême droite sont porteurs d'un modèle qui ignore l'urgence écologique, mine notre cohésion, menace les droits humains et compromet gravement l’avenir de nos services publics, par l’austérité budgétaire qu’ils imposent.
E. Macron et ses gouvernements sont en phase avec la politique européenne actuellement menée, loin d’être à la hauteur. La loi Darmanin et le pacte asile-migration européen symbolisent un recul grave en termes de solidarité et d'humanité et illustre l'abîme qui menace. Les solutions productivistes et écocides du gouvernement, en réponse à la légitime colère agricole, montrent la nécessité d’un front écolo-social pour riposter. Ce contexte politique exige un sursaut. Nous ne voulons pas rester spectateur et spectatrice d’un désastre, attendant le 9 juin comme on irait à l’abattoir.
L'appel de Manon Aubry et de la France insoumise à rassembler toustes les "orphelins de la NUPES" incarne cette volonté d'union populaire, indispensable pour relever les défis qui se dressent devant nous. Nous répondons présent·es !
Nous soutenons l'initiative de Manon Aubry pour placer l'écologie, la solidarité et la démocratie au cœur des préoccupations du Parlement européen.
Nous refusons le fatalisme en politique : l’après Macron ne se construira pas à l’extrême-droite !
Nous lançons un appel à la mobilisation générale, conscient·es que c'est en ce moment critique que nous pouvons, et devons, faire la différence pour notre planète et notre avenir commun. A toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans nos combats, venez nous aider à faire démentir le scénario annoncé : donnez-nous la force de tout changer le 9 juin aux élections européennes !
William Aucant – Ancien membre de la convention citoyenne pour le climat, conseiller régional des Pays de la Loire
Sylvaine Borel – Militante Génération.s, adjointe au maire de Blois
Damien Carême – Eurodéputé EELV, ancien maire de Grande Synthe
Kevin Capron – Vice-président PEYI-A, ingénieur d’étude agricole
Camille Hachez – Militante écologiste, ancienne responsable des Jeunes Ecologistes
Daniel Ibanez – Militant écologiste et lanceur d’alerte
Michelle Jacques – Militante Génération.s, conseillère municipale de Mende
Claire Lejeune - Militante écologiste, ancienne responsable des Jeunes Ecologistes
Chloe Pantel – Membre du Parlement de Génération.s, adjointe au maire de Grenoble
Arash Saeidi – Ancien coordinateur national de Génération.s, conseiller régional des Pays de la Loire
Aurélien Taché – Député écologiste