Communiqué de presse du collectif du 10 novembre contre l'islamophobie.

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Les nombreuses mobilisations de ce samedi 12 décembre contre les lois liberticides sécurité globale et séparatisme rebaptisée confortant le respect des principes républicains -que beaucoup ont voulu invisibiliser- ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes en France. A Paris, 15000 personnes environ ont défilé de Châtelet à République derrière une banderolle de tête Séparatisme, Sécurité globale : Stop aux lois liberticides, Stop islamophobie.
Les cortèges dans différentes villes de France se sont fait nasser par la police dès le début des manifestations jusqu'à la fin avec partout des arrestations arbitraires. Darmanin nous avait déjà expliqué que les perquisitions se font chez des personnes sans lien avec le terrorisme juste pour leur "envoyer des messages". Lui, le gouvernement auquel il appartient et leur police récidivent, ils arrêtent maintenant des manifestants et manifestantes pour tétaniser et les empêcher d'exercer le droit démocratique élémentaire, celui de manifester.
Cette atteinte de plus à l'Etat de droit s'ajoute à l'arbitraire gravé dans le marbre du projet de loi sur le séparatisme qui donne toute latitude au préfet et au ministre de l'intérieur pour dissoudre telle association ou fermer telle mosquée. Il y a une cohérence d'ensemble dans ces attaques contre nos droits, nous devons opposer un tous ensemble pour les défendre. S'opposer aux violences policières, s'opposer à l'islamophobie institutionnelle, s'opposer aux contrôles et arrestations arbitraires dans les manifestations comme dans les quartiers populaires sont des exigences qui s'imposent comme revendications à toutes les organisations attachées à l'égalité et à la dignité. Nous exigeons la libération et l'arrêt des poursuites de ceux et celles qui ont manifesté ce samedi 12 décembre contre toutes les lois liberticides.