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Billet de blog 31 janvier 2010

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ROTTERDAM INTERNATIONAL FILM FESTIVAL, UN JOURNAL #1

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

JOUR #1

par Gabe Klinger

La programmation «After Victory», d'Olaf Möller, centrée sur la guerre et ses répercussions, s'est ouverte sur une vraie détonation: dans Algérie en Flammes (1958, 20mn) de René Vautier, le cinéaste saisit des combattants du FLN faisant dérailler des trains français avec de la dynamite. Les puissantes images de guerre ne s'arrêtent pas là : des coups de feu sont tirés, des collines envahies, et le cinéaste lui-même est touché et blessé lors d'un moment chaotique. Le portrait compatissant de Vautier semble avoir été immédiatement modelé sur la Seconde Guerre Mondiale dans ses stratégies formelles. Dans une séquence,nous apprenons la profession des soldats avant leur endoctrinement dans les pelotons ; l'un est fermier, un autre étudiant, etc... Cette approche vers l'humanisation de soldats individuels rappelle Battle at Midway (1942) de Ford dans la façon dont le film essaie d'englober l'expérience subjective des américains outre mer dans un récit incessant. Algérie laisse les spectateurs avec un sens de victoire plutôt que d'indignation, et Vautier en a souffert de cette? L'image finale d'un train ennemi projeté à plusieurs mètres dans les airs par les tirs du FLN est peut être ce qui a convaincu un tribunal français de décider de 25 mois d'emprisonnement pour le jeune cinéaste.

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DAY #1

by Gabe Klinger

Programmer Olaf Möller's «After Victory» program, centered on war and its aftermath, opened with a literal bang: in René Vautier's Algérie en flammes (1958, 20'), the filmmaker captures FLN fighters derailing French trains with dynamite. The forceful war images do not end there: shots are fired, hills are invaded, and the filmmaker himself is shot and wounded in a chaotic moment. Vautier's sympathetic portrait seems most immediately modeled after American WWII propaganda film in its formal strategies. In one sequence, we learn the soldiers' professions before they were indoctrinated as troops: one a farmer, another a student, etc. This approach to humanizing individual soldiers recalls Ford's Battle at Midway (1942) in the way that film attempts to encompass the subjective experience of the fighting yanks overseas through incessant narration. Algérie leaves viewers with a sense of victory rather than indignation, and Vautier suffered for this trespass. The final participative image of an enemy train being launched several meters into the air by FLN fire is perhaps what convinced a French court ruling of twenty-five months in prison for the young director.

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