Si vous avez manqué l’épisode précédent (du 21 décembre 2025)

Montpellier sous l’eau à quelques jours de Noël

Source (article et photo) : Reporterre

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Que racontait l’actualité du monde en ce 21 décembre 2025, sinon l’accélération brutale de crises désormais imbriquées ?

- De Gaza à l’Europe, de Washington à Bamako, une même ligne de fracture traverse les faits : celle de l’impunité, de la brutalisation politique et de l’épuisement des cadres démocratiques.
- Alors que l’ONU alerte sur une crise de la faim « fabriquée par l’homme » touchant 1,6 million de Palestiniens, les articles réunis dessinent le tableau d’un Proche-Orient où la violence ne se limite plus aux bombardements : prisons, colonies, famine, effacement du droit international.

- En parallèle, l’Europe s’enferme dans une logique de militarisation, de sanctions sélectives et de renoncements politiques, tandis que l’extrême droite s’installe durablement dans le paysage institutionnel.
- Sur d’autres continents, les signaux d’alerte se multiplient : coups de force avortés ou réussis, répressions meurtrières, ingérences étrangères, colères sociales étouffées. Les États-Unis eux-mêmes apparaissent fracturés, oscillant entre dérive autoritaire, confusion politique et criminalisation de la contestation.
- En France enfin, l’absence de budget, l’usage répété de passages en force institutionnels, les scandales politico-financiers et la défiance citoyenne interrogent le sens même du mot démocratie.

- L’économie vacille, les inégalités s’aggravent, et les luttes sociales cherchent encore leurs points d’appui. Un épisode dense, sombre, mais indispensable pour comprendre la cohérence d’un monde qui semble se durcir partout à la fois.

Dans le prochain épisode du 24 décembre 2025...
- Sommes-nous entrés dans une nouvelle normalité de la guerre permanente, de la famine administrée et de la démocratie sous surveillance ?
- Jusqu’où l’impunité peut-elle s’étendre avant de devenir un mode de gouvernement global ?
- L’Europe est-elle encore un espace politique autonome ou le simple relais d’intérêts stratégiques qui la dépassent ?
- Les sociétés civiles ont-elles encore les moyens de peser face à la militarisation, à l’autoritarisme et à l’épuisement démocratique ?
- Et surtout : quelles lignes de résistance, quelles fractures inattendues, quels basculements possibles se dessinent sous la surface des événements ?

Rendez-vous le 24 décembre pour tenter d’y voir plus clair — et poser, à nouveau, les questions qui dérangent.