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Billet de blog 24 octobre 2024

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Pas morte à temps - Portraits, 2/5

Jusqu'à la Toussaint, nous publions cinq portraits de personnalités ou de simples endeuillé·es, dont les histoires témoignent des enjeux d'un monde funéraire non marchand. Aujourd'hui, une vieille dame, victime d'une arnaque à l'assurance obsèques, Colette R.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Aujourd’hui, la moitié des Français souscrivent un contrat prévoyance. Le but est de mettre des sous de côté pour pouvoir décharger ses proches du paiement des obsèques le jour de sa mort. 

Colette R, cliente du Crédit Agricole s'est vu proposer un contrat à durée viagère qui devait lui permettre de constituer un capital de 3000 euros. Pour des obsèques légèrement en dessous de la moyenne nationale, 3800 euros environ, mais de bonne facture toutefois. Alors qu’elle avait atteint la somme due, et qu'elle n'était toujours pas morte, Colette R, ne parvint pas à arrêter les virements mensuels, menacée de perdre ce qu’elle avait déjà cotisé.

Tout le monde n’est pas victime d’une arnaque au contrat prévoyance comme Colette R.

Reste que faire reposer sur chaque individu la responsabilité d’anticiper sa propre mort en constituant un capital de plusieurs milliers d’euros, peu importe sa classe sociale, tout en faisant prospérer un marché lucratif pour les banques, les assurances et certains opérateurs funéraires, n’est pas une option acceptable.

Nous pourrions tous cotiser, chaque mois, grâce à notre salaire brut, à la caisse de Sécurité Sociale de la mort pour contrôler nos obsèques. Sans créer d’angoisses parasites, sans puiser dans notre salaire net, sans enrichir les actionnaires.

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