Comédies humaines (avatar)

Comédies humaines

Observateur-rice d'(in-)humanités

Abonné·e de Mediapart

19 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 décembre 2010

Comédies humaines (avatar)

Comédies humaines

Observateur-rice d'(in-)humanités

Abonné·e de Mediapart

Le PSG, les épaules de Kombouaré et la tête des dirigeants

Comédies humaines (avatar)

Comédies humaines

Observateur-rice d'(in-)humanités

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le samedi 11 décembre, peu avant 20 heures, le PSG, vainqueur de Valenciennes (2-1), aura été en tête du championnat de Ligue 1. Jusqu'au but de De Mello pour Lille à la 93e minute face à Arles-Avignon (1-0). Etonnant? Non si on considère le talent de Néné, le Brésilien de Paris venu de Monaco, la forme trentenaire de Giuli et Makelele ou une défense qui tient malgré les absents. Etonnant quand même, si on se souvient de la fin de l'ère Le Guen au printemps 2009, quand les dirigeants du club ont prévenu le coach qu'il ferait ses valises à la fin de la saison.
A la même époque, Sébastien Bazin, représentant du fonds de pension Colony Capital, actionnaire majoritaire de PSG, s'interrogeait sur les successeurs possibles de Paul Le Guen. Et en particulier sur Antoine Kombouaré, alors entraineur de Valenciennes : c'est un bon entraineur, mais a-t'il les épaules pour un grand club comme le Paris-Saint-Germain? se serait demandé en substance et à voix haute l'homme de Colony. (Je n'arrive pas à retrouver la source. Si quelqu'un l'a, merci d'avance).
Bizarre, le football. Recruté tout de même, Kombouaré a débarqué au PSG. Après une assez bonne saison 2009-2O10 (13e de L1, mais vainqueur de la Coupe de France), il s'est remis au travail. La reprise, à l'automne dernier a été laborieuse. Coach Antoine a continué de faire confiance à ses deux attaquants Hoareau et Erding. Rien d'étonnant quand on lit sa biographie sur Wikipedia. Celui que lors de la coupe UEFA 1993, ses coéquipiers du PSG surnommaient "Casque d'or", ne s'avoue jamais perdant. De la tête, le "défenseur de devoir" avait marqué deux buts décisifs contre Anderlech et le Real alors que la qualification pour les huitièmes et les quarts de finale était entrain de passer à la trappe.
En 2010, l'entraineur de PSG a sûrement mis les vieux doutes de son dirigeant dans un coin de son casque avec son mouchoir par-dessus. Ses épaules vont de mieux en mieux. Et Sébastien Bazin semble avoir retrouvé toute sa tête.


JPR.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.