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Billet de blog 14 décembre 2010

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Speed Rabbit Pizza vole au secours de WikiLeaks

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Publié sur Jobetic

Mis à jour le 16/12/2010.

Incarcéré en Grande-Bretagne pour viols présumés en Suède, il a été libéré sous conditions ce jeudi 16 décembre et a dû verser une caution de 200.000 livres (280.000 euros). Julian Assange, le patron de WikiLeaks, l'homme plus détesté des chefs d'Etat, des ministres des Affaires Etrangères de la planète (et d’Eric Besson) pour avoir divulgué quantité de secrets, dont des milliers de dépêches diplomatiques, vient de recevoir un soutien inattendu, propre à lui redonner le moral.
Grande première dans le monde des affaires, en effet, Daniel Sommer, le créateur et propriétaire à 90% du réseau franchisé Speed Rabbit Pizza, engage à fond sa société dans le soutien à WiliLeaks."Je considère que c'est une accélération de l'Histoire avec un grand H, explique Daniel Sommer. Avant, il fallait attendre 50 ans pour découvrir certaines vérités. Grâce à WikiLeaks et au travail fourni pour rassembler ces informations, l'accès aux documents sensibles est quasi immédiat. C'est pourquoi, il m'est insupportable de voir le traitement réservé à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, et les pressions dont il est victime".
Première mesure, le soutien et le logo Wikileaks sont affichés sur la page d'ouverture du site internet de Speed Rabbit. Deuxième initiative, plus marketing celle-là,le N°1 français de la pizza livrée ou à emporter lance un concours "qui encourage les internautes à envoyer leurs recettes de pizza les plus créatives". Le gagnant ne percevra que 1000 euros, mais il restera à jamais le créateur de la Wikipizz, laquelle sera vendue dans les 120 points de vente en France de l'enseigne.
Et pourtant, malgré ces louables initiatives, s'il retourne en prison en Grande Bretagne ou en Suède, Julian Assange risque de ne recevoir ni oranges, ni pizzas.
Jean-Pierre Robert.

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