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L'agence américaine de notation financière Moody's est la première à publier une nouvelle note pour la Tunisie après la chûte de Ben Ali.
Et cela provoque une colère justifiée de Pascal Riché, l'un des fondateurs de Rue89 Les spécialistes de l'agence ont en effet décidé de rétrograder le pays qui cherche son retour vers la démocratie.
"La dictature avait droit à un « Baa2 », la liberté n'aura qu'un « Baa3 », écrit Pascal Riché. J'imagine ce qui s'est passé à l'intérieur du crâne de ces financiers-noteurs : hum, plus d'instabilité (ah que la dictature est +++ en terme de stabilité ! ) ; hum, moins de tourisme, donc moins de rentrées de devises ; hum, hum, des recettes fiscales menacées par les troubles…" Conséquence prévisible, les conditions de crédit à la Tunisie risquent d'être durcies et donc les objectifs de paix sociale et politique encore plus difficiles à atteindre. Les Ben Ali-Traboulsi auraient-ils aussi des intérêts dans les agences de notation?
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