Comité pour la libération de Gino

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Billet de blog 27 mars 2025

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Remise en liberté pour Gino, la France doit refuser son extradition vers la Hongrie !

Après cinq mois de détention à la prison de Fresnes, notre camarade Gino a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 26 mars 2025, en attendant l'audience du 9 avril où la Cour d'Appel décidera de son extradition ou non vers la Hongrie. C'est une première victoire, une première étape pour notre camarade.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Rexhino “Gino” Abazaj est incarcéré depuis novembre 2024 à la prison de Fresnes, en attente de sa potentielle extradition vers la Hongrie. Aujourd’hui, 26 mars 2025, il a obtenu de la cour d’appel de Paris une remise en liberté sous contrôle judiciaire, en attente de l’audience du 9 avril où la justice rendra son délibéré au sujet de son extradition vers la Hongrie du très illibéral Viktor Orban.

C’est une première victoire pour notre camarade, une première étape.

Gino et une quinzaine d’autres antifascistes sont accusés d'avoir participé à des heurts entre néonazis et contre-manifestants lors du “Jour de l’honneur”, commémoration annuelle réunissant de nombreux groupes néonazis européens à Budapest. Depuis, la Hongrie mène une chasse à l’homme à travers l'Europe.

La peine encourue par Gino s’il est remis à la Hongrie est de 24 ans de prison. Il risque de voir ses droits les plus élémentaires bafoués. Les témoignages qui nous sont revenus des prisons hongroises, notamment ceux d’Ilaria Salis et de Maja, attestent des conditions de détention inhumaines et des pratiques dites de “torture blanche”.

Livrer un militant antifasciste aux autorités hongroises signifierait que la France est prête à collaborer sciemment avec un régime qui fait fi des droits les plus élémentaires. Face à l’absence évidente d’éléments permettant de justifier l’extradition de Gino, ainsi qu’aux risques majeurs pour sa sécurité que représentent une détention et un procès en Hongrie, il appartient à la justice française de prouver sa capacité à prendre la bonne décision.

Après la décision positive prise par la Cour d'appel de Paris aujourd’hui, elle doit aussi refuser son extradition le 9 avril prochain. 

Le message de la France et la réponse de la justice doivent être clairs : nous demandons le refus de l’application du mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie à l’encontre de Gino ! En conséquence, nous appelons à un rassemblement de soutien à Gino le 9 avril devant la Cour d’Appel de Paris, à partir de 12h.

Le Comité pour la libération de Gino

Pour continuer à suivre l'actualité du Comité français pour la libération de Gino, et les différentes évolutions de l'affaire Budapest, suivez-nous sur Instagram, @liberez_gino, ou rendez-vous sur notre site internet, free-gino.fr.

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