Le 10 août, dirigé par le nouveau parquet de sécurité nationale à Hongkong, 200 policiers ont perquisitionné le siège du groupe de presse pro-démocratie, Next Digital, et a arrêté ses patrons, dont Jimmy Lai et quatre cadres supérieurs, et les deux fils de Jimmy Lai, qui ne sont même pas journalistes. Plus tard la même journée, de jeunes activistes pro-démocratie ont été arrêtés, dont Agnes Chow. Ils sont tous accusés de collusion avec une puissance étrangère.
Le Comité pour la liberté à Hongkong condamne ces arrestations et la perquisition au Next Digital. Il s'agit clairement d'une persécution politique, visant à terroriser et ainsi faire taire les hongkongais qui osent encore s'exprimer.
A part le spectacle superflu, le crime choisi par le parquet de sécurité nationale est flou et ridicule. La collusion avec une puissance étrangère est susceptible d’être définie arbitrairement. La portée d’activités comprises est large — des fonds étrangers aux discours publics à l’étranger.
Nous prévoyons qu’il y aura plus d’arrestations des figures publiques pro-démocratie. L’heure est venue pour la France et l’Union européenne de réagir concrètement contre les atrocités commises par la Chine pas seulement à Hongkong, mais aussi au Tibet et au Turkestan oriental. De simples communiqués de presse (France et UE) ne suffissent plus. La France et l’Union européenne devraient cibler le talon d’Achille de la Chine et la sanctionner économiquement, afin de montrer au monde que l’Europe fait passer l’humanité avant l’économie.