Le temps des amateurs est fini, voici les new's blogger's, sur les territoires du blog. Tout jeune dans la "profession" de bloggeur (que je découvre) mal m'en fît de parler des problèmes que je rencontre au quotidien, vis à vis de mon mal être, la crise de l'emploi, les problèmes de logements, et de surcroit dans un journal . Cela, pour les new's blogger's n'est que présence, mal-être, l'effet d'une solitude prolongée. Si l'amateur est encore là, le new's blogger's ne s'en plaint pas, de toutes les façons, il n'a pas le choix! Le web heureusement et on l'espère pour encore longtemps est ouvert à toutes_tous. Là ou cette nouvelle catégorie est interessante, c'est sur le style. Ayons l'air bloggeur! Pour caricaturer ; un discours de réactionnaire, avec un look de new_avant garde. Si tu deviens new's blogger's, petit, c'est que tu l'as mérité !
Sont ils une nouvelle émergence, un nouveau concept de presse complétement, participative. Une presse hybride, dont la conception de la démocratie, commence par le défoliant. Pas de mauvaises herbes au pied, et ensuite on élague! Mais à mon sens, à force de stériser les sols, la reproduction de système en vase clos finit par produire, ce que nous connaissons et découvrons aujourd'hui. Ils représentent cependant, une tendance, qui se généralise. La reproduction par greffe, d'un assemblage à l'air démocratique. C'est le droit de chacun d'imaginer ce qu'il veut, mais de là, à généraliser par un discours élitiste, ce que je suis moi simple citoyen devant mon clavier chaque jour. Fruit de ma curiosité d'aller voir les voisinages, je prends le droit de réagir sur certains propos.
Quel jugement qualitatif pouvons nous avoir sur la toile : aucun, c'est trop subjectif. Quantitatif, certainement. Pouvons nous établir un lien entre les deux ? Tout dépend de ce l'information doit et devrait être. La contradiction du new's blogger's est d'accorder un ordre d'importance. Pour moi l'information en temps réel doit permettre d'intégrer, dans l'analyse ce petit rien, considéré comme solitude, souffrance, mal être, répression au quotidien, le tout dans des mots simples. La vigilance des journalistes devrait être une information, efficace pour toutes et tous et surtout avec ses lecteurs(trices). C'est cela le professionnalisme!
Dans un propos non contradictoire, je me réjouis de lire des brillants économistes, analystes, ou autre blogging pro. Je n'ai aucun a priori sur le contenu. Ils participent à la réflexion. Ils sont un angle, une relecture, une contribution.
Alors, le produit. Il est évident que le new's blogger's se rétribue. Comment situer la zone entre "tu vaux ou tu vaux pas"! Le lien, la popularité, bientôt ou déjà le netomat ? Avec ce qu'il comporte de formes d'autocensure.
Il se dessine en effet un nouveau style de presse, qui se réinvente, soucieux d'effacer ses erreurs d'autrefois. La perte de son lectorat. Parfois son manque de crédibilité. Le web le permet et là, je suis d'accord sur la flexibilité, une réinvention permanente. Rien n'est figé, rien n'est acquis. La sauce ne se conçoit dans les alcôves du marketing en ligne. Nous ne sommes plus dans la consommation de l'information, mais dans une réflexion beaucoup plus profonde, qui va bien au-delà de l'amélioration du débat démocratique des new's blogger's et cie.
Ce billet est une prise de position suite à un article publié en ligne intitulé "A vos blog journaliste" de Frédéric Filloux. Slate.fr
Réactivité transversale d'un non journaliste, pour l'amélioration de l'information en général, ceci sur un blog de Mediapart journal participatif au sens large.