L’histoire de la xénophobie européenne est tellement attrayante que l’on peut comprendre pourquoi certain(e)s cèdent à ses charmes. Après tout, les autres aussi ils se lâchent (les Italiens, les Autrichiens, les Hollandais, les Flamands). Pourquoi nous, en France, on n’aurait pas le droit de dire des trucs racistes ? En plus, nous, en France, on a des intellectuels brillants pour ré-imaginer nos idées d’avant.
Ils nous expliquent que l’anti-racisme, c’est le nouveau totalitarisme. On comprend alors que le racisme c’est le contraire... la liberté ? Mais nous, quand même, on en a un peu marre… et comme c’est bien parti pour pas être joli-joli pendant 12 mois… Nous, des artistes et une salle de spectacle, on a décidé de lancer une campagne artistique qui va durer pendant toute la campagne électorale. UNE CAMPAGNE PAS CONTRE, MAIS POUR… POUR les sans papiers, POUR les immigrés, POUR les Roms et puis aussi POUR les chômeurs, POUR les intermittents, POUR les jeunes, POUR la République, POUR les droits de l’Homme… Une campagne… sans Marine ni Nicolas.
acte 1 EUPHÉMISMES, UNE COMÉDIE FRANÇAISE
Euphémismes, une comédie française revient sur le vote de la loi Reseda, relative à l’entrée et au séjour des étrangers en France, proposée par la gauche en 1998. On assistait alors à une Vague Rose sur la France mais certains dénonçaient déjà le choix d’un consensus permanent qui allait peu à peu dissoudre le PS, de l’intérieur… Au plateau, neuf acteurs, dont six ne s’expriment que par citations. Une traversée de la violence au sein du langage politique et médiatique. Violence dont l’un des outils est la répétition. Que cherche-t-on à nous faire entendre ? Quel est ce réel que l’on nous fait constater sans pouvoir le contester ? Combien de temps peut-on y résister ?
Texte et mise en scène : Elsa Ménard Musiques : Jean Bordé Vidéos : Christophe Rivoiron - Lumières : Laurent Vergnaud Avec Olivier Boreel, Jérôme Buisson, Thomas Laroppe, Madeleine Mainier, Babacar M’baye Fall, Elsa Ménard, Isabel Oed, Julien Ratel, Gaël Rebel
Le texte Euphémismes, une comédie française a reçu l’aide d’encouragement de la DMDTS et a été sélectionné par le collectif A mots découvert. Co-Production Cie Mange ta tête, Collectif 12, Confluences. Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Partenaires : Africultures, Politis
Représentations suivies d’une projection et d’un débat :
- Le Choeur, un film de Stéphane Batut. Samedi 28 mai à 20h (durée : 67 min) - Après la gauche, un film de Jérémy Forni, Geoffroy Fauquier et Gaël Bizien, réalisé par Jérémy Forni. Samedi 4 juin à 20h (durée : 90 min) projection spéciale, sortie nationale en salles le 1er juin - Gagne Ton visa, un film d’Éric Valentin - Théâtre Darna de Tanger. Dimanche 5 juin à 20h (durée : 75 min)
Darmanin, Hulot, Abad : depuis 2017, le parti d’Emmanuel Macron a ignoré les accusations de violences sexuelles visant des personnalités de la majorité. Plusieurs cas à l’Assemblée l’ont illustré ces dernières années, notamment au groupe, un temps présidé par Gilles Le Gendre.
Contrairement à 2017, où la plupart des candidats macronistes avaient accolé la photo du président de la République à côté de la leur, nombre d’entre eux ont décidé cette année de mener campagne sur leur propre nom. Face à la gauche et à l’extrême droite, certains veulent éviter d’agiter « le chiffon rouge ».
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
Une nouvelle fusillade dans une école élémentaire a provoqué la mort d’au moins 19 enfants et deux enseignants. L’auteur, âgé de 18 ans, venait d’acheter deux armes à feu de type militaire. Le président Joe Biden a appelé à l’action face au lobby de l’industrie des armes. Mais, à quelques mois des élections de mi-mandat, les républicains s’opposent à toute réforme.
[Rediffusion] Dans l'affaire dite du « viol du 36 », les officiers de police accusés du viol d'Emily Spanton, alors en état d'ébriété, ont été innocentés. « Immense gifle » aux victimes de violences masculines sexistes et sexuelles, cette sentence « viciée par la culture du viol » déshumanise les femmes, pour un ensemble de collectifs et de personnalités féministes. Celles-ci demandent un pourvoi en cassation, « au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes, au nom de la protection des femmes et de leur dignité ».
Depuis son ouverture le 11 avril 2022 devant le Tribunal du Comté de Fairfax en Virginie (USA), la bataille judiciaire longue et mouvementée qui oppose Amber Heard et Johnny Depp divise l'opinion et questionne notre société sur les notions fondamentales de genre. La fin des débats est proche.
Le nom de Damien Abad m'était familier, probablement parce que j'avais suivi de près la campagne présidentielle de 2017. Je n'ai pas été surprise en voyant sa photo dans la presse, j'ai reconnu son cou massif, ses épaules carrées et ses lunettes. À part ça, je ne voyais pas trop qui il était, quelles étaient ses « domaines de compétences » ou ses positions politiques.
Les révélations de Mediapart relatives au signalement pour violences sexuelles dont fait l'objet Damien Abad reflètent, une fois de plus, le fossé existant entre les actes et les discours en matière de combat contre les violences sexuelles dont les femmes sont victimes, pourtant érigé « grande cause nationale » par Emmanuel Macron lors du quinquennat précédent.