Etymologiquement, «Eduquer» vient du latin «Educare» qui signifie conduire hors, s’élever.
Dans le sens commun, éduquer rime souvent avec élever. Les expressions populaires parlent d’elles mêmes: «qu’il est bien / mal élevé!».
Vers la connaissance, de soi, des autres, les rendre altruistes, respectueux des lois, des limites, de la morale. Leur donner le gout de l’effort, du partage, les rendre autonomes, transmettre des valeurs saines.
S'élever... N’est ce pas grandir, croitre, aller vers le haut?
Etymologiquement, «Eduquer» vient du latin «Educare» qui signifie conduire hors, s’élever.
Dans le sens commun, éduquer rime souvent avec élever. Les expressions populaires parlent d’elles mêmes: «qu’il est bien / mal élevé!».
Nous élevons nos enfants. Mais la vraie question est : vers quoi voulons nous les élever?
Vers la connaissance, de soi, des autres, les rendre altruistes, respectueux des lois, des limites, de la morale. Leur donner le gout de l’effort, du partage, les rendre autonomes, transmettre des valeurs saines.
S'élever... N’est ce pas grandir, croitre, aller vers le haut?
Je pense qu’il ne faut pas confondre éduquer et modeler. Une erreur courante pourrait être de vouloir modéliser sa propre enfance à celle de nos progénitures.
Qui n’a jamais entendu «de mon temps...», «moi je n’aurais jamais fait ça», si j’avais dit ça à mon père...» «et comment on faisait avant sans iPhone?» etc...
Eduquer c’est laisser l'enfant souverain à l'intérieur de ses limites. C’est lui faire comprendre qu’il peut y faire ce qu’il veut.
La grande difficulté, c’est de savoir comment poser ces limites, quand et dans quelles proportions sanctionner quand elles sont franchies.
Doit on être permissif, libertaire, complice, autoritaire, strict, copains? Un délicat mélange de tout cela s'impose, une savante mixture dosée dans des proportions variables, lesquelles doivent être adaptées à la situation, au problème rencontré.
On ne sanctionne pas de la même manière une signature imitée sur un cahier de correspondance et une insulte ordurière vis à vis d’un parent, on ne réagit pas de façon identique si un adolescent à une heure ou cinq de retard sur l’heure initialement fixée par les parents.