A Grenoble, il n'y aura pas de manifestation pour demander un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient, ce samedi 23 décembre.
Il ne faudrait pas gâcher l'esprit de fête, alors que les passants se pressent dans les magasins, en rappelant dans nos slogans et sur nos pancartes que des enfants sont affamés, bombardés, rendus orphelins et/ou handicapés depuis maintenant plus de deux mois. Que Noël, pour eux, n'aura rien de joyeux.
Nous ne gâcherons pas la fête, en tout cas pas en centre-ville, pas en manifestant.
Nous attendrons le 6 janvier, tout en espérant très fort, en priant pour ceux qui croient, que d'ici là, les exactions auront cessé, que les bombes se seront tues.
Nous attendrons, nous espèrerons, et en attendant, nous ne nous tairons pas.
En fait, c'est ça, l'esprit de Noël.
Pour rappel : A Grenoble, ce sont sept rassemblements ou manifestations qui ont eu lieu depuis le 21 octobre pour demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza, rassemblant à chaque fois plusieurs centaines de personnes, par tous les temps, et plus d'un millier pour les plus grosses manifestations.